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Taxes en dropshipping : ce que vous devez absolument savoir

Faire du dropshipping, c’est génial : pas de stock, peu d’investissement et un business scalable. Mais quand il s'agit de taxes, c’est une autre histoire… TVA, taxe de vente, impôt sur les revenus, droits de douane, comment s’y retrouver ? Et surtout, comment éviter les erreurs qui peuvent coûter cher?

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Comprendre les taxes dropshipping

Gagner de l’argent sans stock, sans local et sans gestion logistique, c’est le rêve, non ? Mais comme toute activité commerciale, le dropshipping est soumis à des règles fiscales. Impôt sur le revenu, TVA, taxe de vente, droits de douane, si vous ne maîtrisez pas ces notions, vous risquez de faire des erreurs qui peuvent coûter cher.

Quelles sont les taxes en dropshipping?

On entend souvent dire que le dropshipping est un business simple et sans contrainte. Mais ce n’est pas parce que vous ne stockez pas les produits vous-même que vous échappez aux taxes. Votre statut, votre localisation et celle de vos clients déterminent quelles taxes vous devez collecter et payer.

Voici les principales taxes à connaître en dropshipping :

  • L’impôt sur le revenu : Comme tout entrepreneur, vous devez déclarer vos bénéfices et payer des impôts dessus.

  • La taxe de vente (ou TVA en Europe) : Une taxe que vous collectez sur chaque vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales.

  • Les droits de douane : Une taxe qui s’applique lorsque vous importez des produits depuis un pays hors de votre zone fiscale.

  • La taxe à la source (source tax) : Certains fournisseurs appliquent une taxe sur les achats effectués par les revendeurs.

Ces taxes ne s’appliquent pas de la même manière partout. En France et en Europe, vous devez gérer la TVA. Aux États-Unis, la taxe de vente dépend des États et de votre nexus fiscal.

Si vous vendez en dropshipping, il est essentiel de comprendre ce que vous devez payer vous-même et ce que vous devez collecter auprès de vos clients.

Comprendre les taxes dropshipping

Gagner de l’argent sans stock, sans local et sans gestion logistique, c’est le rêve, non ? Mais comme toute activité commerciale, le dropshipping est soumis à des règles fiscales. Impôt sur le revenu, TVA, taxe de vente, droits de douane, si vous ne maîtrisez pas ces notions, vous risquez de faire des erreurs qui peuvent coûter cher.

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On entend souvent dire que le dropshipping est un business simple et sans contrainte. Mais ce n’est pas parce que vous ne stockez pas les produits vous-même que vous échappez aux taxes. Votre statut, votre localisation et celle de vos clients déterminent quelles taxes vous devez collecter et payer.

Voici les principales taxes à connaître en dropshipping :

  • L’impôt sur le revenu : Comme tout entrepreneur, vous devez déclarer vos bénéfices et payer des impôts dessus.

  • La taxe de vente (ou TVA en Europe) : Une taxe que vous collectez sur chaque vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales.

  • Les droits de douane : Une taxe qui s’applique lorsque vous importez des produits depuis un pays hors de votre zone fiscale.

  • La taxe à la source (source tax) : Certains fournisseurs appliquent une taxe sur les achats effectués par les revendeurs.

Ces taxes ne s’appliquent pas de la même manière partout. En France et en Europe, vous devez gérer la TVA. Aux États-Unis, la taxe de vente dépend des États et de votre nexus fiscal.

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Quelles sont les taxes en dropshipping?

On entend souvent dire que le dropshipping est un business simple et sans contrainte. Mais ce n’est pas parce que vous ne stockez pas les produits vous-même que vous échappez aux taxes. Votre statut, votre localisation et celle de vos clients déterminent quelles taxes vous devez collecter et payer.

Voici les principales taxes à connaître en dropshipping :

  • L’impôt sur le revenu : Comme tout entrepreneur, vous devez déclarer vos bénéfices et payer des impôts dessus.

  • La taxe de vente (ou TVA en Europe) : Une taxe que vous collectez sur chaque vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales.

  • Les droits de douane : Une taxe qui s’applique lorsque vous importez des produits depuis un pays hors de votre zone fiscale.

  • La taxe à la source (source tax) : Certains fournisseurs appliquent une taxe sur les achats effectués par les revendeurs.

Ces taxes ne s’appliquent pas de la même manière partout. En France et en Europe, vous devez gérer la TVA. Aux États-Unis, la taxe de vente dépend des États et de votre nexus fiscal.

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Quelles sont les taxes en dropshipping?

On entend souvent dire que le dropshipping est un business simple et sans contrainte. Mais ce n’est pas parce que vous ne stockez pas les produits vous-même que vous échappez aux taxes. Votre statut, votre localisation et celle de vos clients déterminent quelles taxes vous devez collecter et payer.

Voici les principales taxes à connaître en dropshipping :

  • L’impôt sur le revenu : Comme tout entrepreneur, vous devez déclarer vos bénéfices et payer des impôts dessus.

  • La taxe de vente (ou TVA en Europe) : Une taxe que vous collectez sur chaque vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales.

  • Les droits de douane : Une taxe qui s’applique lorsque vous importez des produits depuis un pays hors de votre zone fiscale.

  • La taxe à la source (source tax) : Certains fournisseurs appliquent une taxe sur les achats effectués par les revendeurs.

Ces taxes ne s’appliquent pas de la même manière partout. En France et en Europe, vous devez gérer la TVA. Aux États-Unis, la taxe de vente dépend des États et de votre nexus fiscal.

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Quelles sont les taxes en dropshipping?

On entend souvent dire que le dropshipping est un business simple et sans contrainte. Mais ce n’est pas parce que vous ne stockez pas les produits vous-même que vous échappez aux taxes. Votre statut, votre localisation et celle de vos clients déterminent quelles taxes vous devez collecter et payer.

Voici les principales taxes à connaître en dropshipping :

  • L’impôt sur le revenu : Comme tout entrepreneur, vous devez déclarer vos bénéfices et payer des impôts dessus.

  • La taxe de vente (ou TVA en Europe) : Une taxe que vous collectez sur chaque vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales.

  • Les droits de douane : Une taxe qui s’applique lorsque vous importez des produits depuis un pays hors de votre zone fiscale.

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Voici les principales taxes à connaître en dropshipping :

  • L’impôt sur le revenu : Comme tout entrepreneur, vous devez déclarer vos bénéfices et payer des impôts dessus.

  • La taxe de vente (ou TVA en Europe) : Une taxe que vous collectez sur chaque vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales.

  • Les droits de douane : Une taxe qui s’applique lorsque vous importez des produits depuis un pays hors de votre zone fiscale.

  • La taxe à la source (source tax) : Certains fournisseurs appliquent une taxe sur les achats effectués par les revendeurs.

Ces taxes ne s’appliquent pas de la même manière partout. En France et en Europe, vous devez gérer la TVA. Aux États-Unis, la taxe de vente dépend des États et de votre nexus fiscal.

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Taxes collectées vs taxes payées : comprendre la différence

L’une des erreurs les plus fréquentes chez les dropshippers, c’est de confondre les taxes qu’ils doivent payer et celles qu’ils doivent collecter.

Les taxes collectées

Ce sont les taxes que vous ajoutez aux prix de vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales. Exemple : si vous facturez la TVA en Europe ou la taxe de vente aux États-Unis, ce n’est pas de l’argent qui vous appartient, mais un montant que vous collectez pour l’administration fiscale.

Les taxes payées

Ce sont celles qui vous concernent directement en tant qu’entreprise : l’impôt sur le revenu, les droits de douane ou encore les éventuelles taxes à la source appliquées par vos fournisseurs.

Prenons un exemple concret :

Vous vendez un produit à 100 € à un client français. Si votre entreprise est enregistrée en France et que vous êtes soumis à la TVA, vous devez appliquer une TVA de 20 %, soit un total de 120 €. Sur ces 120 €, vous devez reverser 20 € à l’administration fiscale.

Vous achetez ce même produit 50 € auprès d’un fournisseur chinois. Si la commande passe par la douane et que des droits de douane de 10 % s’appliquent, vous paierez 55 € au total pour l’achat du produit.

Au final, vous aurez :

  • Collecté 20 € de TVA, que vous devez reverser.

  • Payé 55 € pour le produit (prix + taxes d’importation).

  • Fait un chiffre d’affaires de 100 €, sur lequel vous serez imposé à la fin de l’année.

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L’une des erreurs les plus fréquentes chez les dropshippers, c’est de confondre les taxes qu’ils doivent payer et celles qu’ils doivent collecter.

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Ce sont les taxes que vous ajoutez aux prix de vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales. Exemple : si vous facturez la TVA en Europe ou la taxe de vente aux États-Unis, ce n’est pas de l’argent qui vous appartient, mais un montant que vous collectez pour l’administration fiscale.

Les taxes payées

Ce sont celles qui vous concernent directement en tant qu’entreprise : l’impôt sur le revenu, les droits de douane ou encore les éventuelles taxes à la source appliquées par vos fournisseurs.

Prenons un exemple concret :

Vous vendez un produit à 100 € à un client français. Si votre entreprise est enregistrée en France et que vous êtes soumis à la TVA, vous devez appliquer une TVA de 20 %, soit un total de 120 €. Sur ces 120 €, vous devez reverser 20 € à l’administration fiscale.

Vous achetez ce même produit 50 € auprès d’un fournisseur chinois. Si la commande passe par la douane et que des droits de douane de 10 % s’appliquent, vous paierez 55 € au total pour l’achat du produit.

Au final, vous aurez :

  • Collecté 20 € de TVA, que vous devez reverser.

  • Payé 55 € pour le produit (prix + taxes d’importation).

  • Fait un chiffre d’affaires de 100 €, sur lequel vous serez imposé à la fin de l’année.

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Ce sont les taxes que vous ajoutez aux prix de vente et que vous reversez ensuite aux autorités fiscales. Exemple : si vous facturez la TVA en Europe ou la taxe de vente aux États-Unis, ce n’est pas de l’argent qui vous appartient, mais un montant que vous collectez pour l’administration fiscale.

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Ce sont celles qui vous concernent directement en tant qu’entreprise : l’impôt sur le revenu, les droits de douane ou encore les éventuelles taxes à la source appliquées par vos fournisseurs.

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Vous vendez un produit à 100 € à un client français. Si votre entreprise est enregistrée en France et que vous êtes soumis à la TVA, vous devez appliquer une TVA de 20 %, soit un total de 120 €. Sur ces 120 €, vous devez reverser 20 € à l’administration fiscale.

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Au final, vous aurez :

  • Collecté 20 € de TVA, que vous devez reverser.

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Vous vendez un produit à 100 € à un client français. Si votre entreprise est enregistrée en France et que vous êtes soumis à la TVA, vous devez appliquer une TVA de 20 %, soit un total de 120 €. Sur ces 120 €, vous devez reverser 20 € à l’administration fiscale.

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L’impôt sur le revenu en dropshipping

Income Tax in Dropshipping

Comme toute activité commerciale, le dropshipping génère des revenus et ces revenus sont imposables. L’impôt sur le revenu est l’une des principales obligations fiscales auxquelles vous devez faire face en tant que dropshipper.

Comment fonctionne l’impôt sur le revenu pour un dropshipper?

L’impôt sur le revenu en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Votre statut juridique : auto-entrepreneur, société, indépendant…

  • Le pays où vous êtes enregistré : les taux d’imposition varient d’un pays à l’autre.

  • Votre chiffre d’affaires et vos bénéfices : plus vous gagnez, plus vous êtes imposé.

En France, par exemple, si vous êtes auto-entrepreneur, vous êtes soumis à un prélèvement forfaitaire qui regroupe impôts et cotisations sociales. Pour une société (SASU, EURL etc.), l’imposition se fait sur les bénéfices nets via l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu selon l’option choisie.

Aux États-Unis, les dropshippers doivent déclarer leurs revenus auprès de l’IRS. Selon votre structure (LLC, sole proprietorship, corporation), les règles fiscales changent.

Comment calculer l’impôt sur le revenu en dropshipping?

Le calcul de l’impôt sur le revenu est basé sur votre bénéfice net, c’est-à-dire votre chiffre d’affaires après déduction de vos charges.

Exemple :

  • Vous réalisez un chiffre d’affaires de 100 000 €.

  • Vous avez 30 000 € de dépenses (publicité, abonnement Shopify, frais de transaction, coût des produits…).

  • Votre bénéfice net est de 70 000 €.

L’impôt est alors calculé sur ces 70 000 €, selon le taux d’imposition applicable à votre statut et à votre pays.

En France, pour un auto-entrepreneur, l’impôt forfaitaire peut être de 12,8 % du chiffre d’affaires (en plus des charges sociales). Pour une société, il sera appliqué sur le bénéfice net selon le barème de l’impôt sur les sociétés (15 % jusqu'à 42 500 €, puis 25 % au-delà).

Comment optimiser et réduire légalement l’impôt sur le revenu?

Il existe plusieurs stratégies pour optimiser votre fiscalité en dropshipping :

  1. Déduire toutes les charges possibles : publicité Facebook, logiciels (Shopify outils SEO), frais de transaction, abonnements, fournisseurs…

  2. Choisir le bon statut juridique : une société peut permettre une optimisation fiscale par rapport à une auto-entreprise.

  3. Ouvrir un compte bancaire dédié : une meilleure gestion comptable permet d’anticiper les paiements d’impôts et d’éviter les mauvaises surprises.

  4. Investir dans son business : réinvestir dans la publicité ou des outils peut réduire votre bénéfice imposable.

  5. Consulter un expert-comptable : indispensable si votre activité décolle pour structurer efficacement vos finances.

La taxe de vente et la TVA en dropshipping

Sales Tax and Dropshipping VAT

Lorsqu’un client achète un produit, une taxe peut s’appliquer sur la vente. Selon le pays où vous vendez, cette taxe prend plusieurs formes :

  • TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en Europe.

  • Sales tax (taxe de vente) aux États-Unis et au Canada.

Chaque région applique ses propres règles, ce qui complique la gestion pour les dropshippers qui vendent à l’international.

TVA en Europe : comment ça fonctionne ?

En Europe, toute vente à un client final est soumise à la TVA. Si vous vendez en France, vous appliquez 20 % de TVA sur vos produits. Mais si vous vendez à un client en Allemagne, c’est le taux de TVA allemand qui s’applique.

Depuis juillet 2021, le seuil de 10 000 € a été supprimé et tous les vendeurs en ligne doivent facturer la TVA du pays du client dès la première vente.

Les dropshippers peuvent simplifier cette gestion grâce au guichet unique TVA (IOSS en anglais), qui permet de déclarer et payer la TVA pour tous les pays de l’UE en un seul endroit.

Taxe de vente aux États-Unis : une gestion complexe

Aux États-Unis, la taxe de vente (sales tax) ne s’applique pas automatiquement à toutes les ventes. Elle dépend du nexus fiscal, c’est-à-dire votre lien avec un État :

  • Si vous avez un nexus physique (bureau, stock, employés), vous devez collecter la taxe de cet État.

  • Si vous dépassez un seuil de chiffre d’affaires dans un État (souvent 100 000 $ ou 200 transactions), vous devez aussi y collecter la taxe.

Chaque État fixe ses propres règles et taux, qui varient de 0 % à 11 %.

Comment collecter et déclarer ces taxes?

  • Shopify, WooCommerce et autres plateformes e-commerce permettent d’automatiser la collecte de la TVA et de la taxe de vente.

  • Pour l’Europe, l’enregistrement au guichet unique IOSS facilite la déclaration.

  • Aux États-Unis, des outils comme TaxJar ou Avalara aident à gérer les obligations fiscales État par État.

Ignorer ces taxes peut entraîner des pénalités, d’où l’importance de bien comprendre où et quand vous devez les collecter.

Droits de douane et taxes à l’importation en dropshipping

Customs Duties and Import Taxes in Dropshipping

Importer des produits en dropshipping, c’est simple sur le papier : votre fournisseur en Chine ou aux États-Unis envoie directement la commande à votre client. Mais en réalité, certains colis peuvent être bloqués en douane et des frais supplémentaires peuvent s’appliquer.

Beaucoup de dropshippers ignorent cet aspect et c’est souvent au client final de payer ces frais au moment de la livraison. Résultat ? Des clients mécontents, des remboursements forcés et des litiges à répétition.

Pourquoi certains colis sont taxés et d’autres non?

Les droits de douane et taxes à l’importation sont calculés en fonction de plusieurs critères :

  • La valeur du colis : En Europe, par exemple, les commandes inférieures à 150 € sont exonérées de droits de douane mais restent soumises à la TVA. Aux États-Unis, les importations de moins de 800 $ ne sont généralement pas taxées.

  • Le type de produit : Certains articles, comme l’électronique ou les cosmétiques, ont des taux de taxation plus élevés.

  • Le pays d’origine : Certains accords commerciaux permettent de réduire ou d’exonérer les taxes sur certains produits importés.

Mais ce qui intéresse vraiment un dropshipper, c’est de savoir qui paie ces taxes et comment les éviter.

Qui paie les droits de douane en dropshipping?

En dropshipping, c’est souvent le client final qui doit régler les frais de douane à la livraison. Mais beaucoup de clients ne sont pas au courant et refusent parfois de payer, ce qui peut bloquer la livraison et causer des litiges.

Certains fournisseurs, notamment sur AliExpress, marquent les colis comme "cadeaux" ou déclarent une valeur inférieure pour éviter ces taxes. Sur le court terme, ça peut passer, mais sur le long terme, c’est risqué. En cas de contrôle, les colis peuvent être bloqués, voire détruits et votre business peut en pâtir.

Comment éviter les mauvaises surprises?

Pour éviter que vos clients ne découvrent des frais cachés à la livraison, voici quelques bonnes pratiques :

  1. Soyez transparent avec vos clients : Indiquez clairement dans vos conditions générales de vente que des frais de douane peuvent s’appliquer. Ça évite les litiges et protège votre réputation.

  2. Utilisez des fournisseurs avec des entrepôts locaux : Certains fournisseurs proposent des stocks en Europe, aux États-Unis ou au Canada. Certes, le prix est un peu plus élevé, mais vous évitez complètement les frais de douane pour vos clients.

  3. Vérifiez les taux de taxation avant d’expédier : Si vous vendez un produit coûteux, consultez les règles douanières du pays de votre client. Des outils comme TARIC (Europe) ou USITC (États-Unis) vous donnent les taux exacts par produit.

  4. Optez pour le bon incoterm : En dropshipping, le plus courant est DAP (Delivered At Place) ou c’est le client qui gère les frais de douane. Mais pour offrir une meilleure expérience client, vous pouvez choisir DDP (Delivered Duty Paid) et payer ces frais à l’avance.

Mieux vaut anticiper ces coûts que de laisser vos clients face à de mauvaises surprises. Une bonne gestion des taxes à l’importation vous évite des litiges, améliore l’expérience d’achat et renforce la confiance de vos clients.

Factures et documents fiscaux en dropshipping

Invoices and Documents in Dropshipping Taxes

Quand on parle de fiscalité en dropshipping, on pense souvent aux taxes et impôts… mais il y a un autre point essentiel : la gestion des factures et documents fiscaux. Une mauvaise gestion de ces papiers peut entraîner des complications avec l’administration fiscale, des litiges avec les clients et des problèmes avec votre fournisseur.

Si vous voulez éviter les ennuis et gérer votre business proprement, voici tout ce que vous devez savoir.

Qui doit émettre la facture en dropshipping?

C’est une question clé et beaucoup de dropshippers font l’erreur de laisser leur fournisseur gérer les factures. Mauvaise idée ! En tant que vendeur, c’est vous qui êtes responsable de la facturation auprès de votre client.

  • Le client achète sur votre boutique → Vous devez lui fournir une facture.

  • Vous achetez chez votre fournisseur → Il vous envoie une facture d’achat.

Cela signifie que vous devez émettre une facture pour chaque vente, même si c’est votre fournisseur qui expédie le produit.

Que doit contenir une facture?

Une facture conforme doit comporter plusieurs éléments obligatoires :

  • Les informations de votre entreprise (nom, adresse, numéro de TVA si applicable).

  • Les informations du client (nom, adresse).

  • Une description détaillée du produit vendu (nom, quantité, prix unitaire).

  • Le montant total avec et sans taxes (TVA si applicable).

  • Un numéro de facture unique et séquentiel.

Si vous vendez à l’international, il est aussi recommandé d’émettre vos factures en anglais et dans la devise de la transaction.

Faut-il inclure une facture dans le colis?

La réponse dépend du mode d’expédition et du fournisseur.

  • AliExpress et autres fournisseurs asiatiques : En général, aucune facture papier n’est incluse dans le colis, ce qui peut poser problème si le client en demande une.

  • Fournisseurs européens ou américains : Certains incluent une facture, mais elle est souvent au nom du fournisseur et pas du dropshipper.

Dans tous les cas, le mieux est de proposer une facture téléchargeable directement sur votre site ou de l’envoyer par email après la commande.

Comment automatiser la gestion des factures?

Générer une facture manuellement pour chaque commande peut vite devenir un cauchemar. Heureusement, il existe des outils qui gèrent automatiquement l’édition et l’envoi des factures :

  • Shopify : Possède des apps comme Sufio, Order Printer Pro ou Invoice Falcon pour générer et envoyer automatiquement les factures aux clients.

  • WooCommerce : Plugins comme WooCommerce PDF Invoices & Packing Slips pour créer des factures conformes.

  • Systèmes de comptabilité (QuickBooks, Sage, Zoho Books) : Permettent d’intégrer directement la facturation à votre gestion comptable.

Ces solutions vous font gagner du temps et assurent une facturation conforme aux règles fiscales en vigueur. Une bonne gestion des factures évite les problèmes administratifs et renforce la confiance des clients

Optimiser la gestion des taxes en dropshipping

Optimizing Dropshipping taxes Management

Les taxes en dropshipping, ça peut vite ressembler à un casse-tête. Trop d’entrepreneurs se retrouvent avec des surprises fiscales parce qu’ils ne savent pas quoi payer ou et comment l’optimiser. Mais bonne nouvelle : il existe des moyens simples et 100 % légaux de payer moins tout en restant en règle.

Choisir le bon statut : ne vous enfermez pas dans un mauvais système

Le statut de votre entreprise joue un rôle énorme sur votre fiscalité. Beaucoup commencent en auto-entrepreneur parce que c’est simple, mais ce n’est pas toujours la meilleure solution quand votre activité décolle.

  • Auto-entrepreneur : Facile à gérer, mais attention aux plafonds et à l’imposition forfaitaire (qui peut être un piège si vos marges sont faibles).

  • SASU/EURL : Un peu plus de paperasse, mais permet de déduire plus de charges et d’optimiser la fiscalité.

  • LLC aux États-Unis : Si vous vendez majoritairement aux USA, ça peut être une option intéressante, mais il faut bien comprendre les obligations associées.

Moralité ? Si vous faites juste quelques ventes, l’auto-entreprise suffit. Mais si vous commencez à bien gagner votre vie, passer en société vous fera économiser beaucoup d’impôts sur le long terme.

Déduire ses charges : arrêtez de payer plus que nécessaire

Une des plus grosses erreurs en dropshipping, c’est de ne pas déclarer ses dépenses. Pourtant, chaque euro investi dans votre business peut être déduit de vos impôts:

  • Publicités Facebook, TikTok, Google Ads → Déductible à 100 %.

  • Frais Shopify, WooCommerce, logiciels, abonnements.

  • Commissions Stripe, PayPal, frais bancaires.

  • Coût des produits et frais de livraison.

  • Formations, séminaires, événements e-commerce.

Plus vous déduisez de charges, moins vous payez d’impôts sur vos bénéfices.

Gérer la TVA et la taxe de vente sans prise de tête

Si vous vendez à l’international, il faut gérer la TVA et la taxe de vente intelligemment.

  • En Europe : Le guichet unique IOSS permet de centraliser la gestion de la TVA sur toutes vos ventes dans l’UE. Un must.

  • Aux États-Unis : La taxe de vente dépend des États et c’est vite un enfer. Automatisez avec TaxJar ou Avalara pour éviter les erreurs.

  • Faites livrer depuis des entrepôts locaux : Évitez la TVA et les frais de douane pour vos clients en travaillant avec des fournisseurs qui ont des stocks en Europe ou aux USA.

Automatiser pour ne plus perdre de temps

Personne n’a envie de passer ses journées à gérer des factures et des déclarations fiscales. Heureusement, il existe des outils qui font le boulot à votre place :

  • QuickBooks, Xero, Zoho Books → Pour une gestion comptable automatisée.

  • Sufio, Order Printer Pro (Shopify) → Pour générer et envoyer des factures automatiquement.

  • TaxJar, Avalara → Pour automatiser la collecte et la déclaration des taxes de vente aux États-Unis.

Les pires erreurs fiscales à éviter en dropshipping

Les taxes, c’est déjà assez compliqué… alors autant éviter les erreurs classiques qui peuvent vous coûter cher.

Ne pas collecter la TVA ou la taxe de vente

Certaines personnes pensent qu’en dropshipping, on peut ignorer les taxes et encaisser son chiffre d’affaires tranquillement. Mauvaise idée.

  • En Europe, toute vente à un particulier est soumise à la TVA. Ne pas la facturer, c’est risquer un redressement fiscal.

  • Aux États-Unis, si vous avez un nexus fiscal dans un État, vous devez y collecter la taxe de vente.

Vérifiez bien vos obligations fiscales et utilisez des outils comme TaxJar ou Avalara pour automatiser la collecte.

Ne pas déclarer ses revenus

Vous pensez que le dropshipping, c’est "de l’argent facile" qu’on peut encaisser sans le déclarer ? Mauvaise idée.

  • Les plateformes de paiement (Stripe, PayPal…) déclarent vos revenus aux autorités fiscales.

  • Un simple contrôle peut vous coûter très cher en redressement et pénalités.

Il est indispensable de déclarer ses bénéfices et de tenir une comptabilité à jour avec un outil adapté comme QuickBooks ou Xero.

Laisser son fournisseur gérer la facturation

C’est votre boutique, c’est vous qui vendez au client. Donc, c’est à vous d’émettre la facture, pas à votre fournisseur.

Beaucoup de dropshippers se reposent sur AliExpress ou Alibaba, mais ces plateformes ne génèrent pas de factures en votre nom. Résultat ? Un client B2B ou une administration peut vous la réclamer… et là, gros problème.

Utiliser une solution comme Sufio, Order Printer Pro (Shopify) ou WooCommerce PDF Invoices permet d’automatiser cette tâche et d’éviter les soucis.

Ignorer les droits de douane et taxes à l’importation

Vos clients commandent et, surprise, le colis est bloqué en douane avec des frais supplémentaires. Qui paie ?

  • Si vous vendez en DAP (Delivered At Place)C’est le client qui doit payer les frais de douane. Mauvaise expérience si vous ne l’avez pas prévenu.

  • Si vous vendez en DDP (Delivered Duty Paid)C’est vous qui prenez en charge les frais, mais cela doit être calculé en amont.

Ajoutez une mention claire sur votre site expliquant que des taxes d’importation peuvent s’appliquer ou choisissez des fournisseurs avec des entrepôts locaux pour éviter ces frais.

Ne pas optimiser sa fiscalité

Trop de dropshippers payent plus d’impôts qu’ils ne devraient parce qu’ils ne déduisent pas leurs charges.

  • Publicité Facebook, Shopify, Stripe, formations… tout ça est déductible.

  • Rester en auto-entrepreneur trop longtemps peut coûter plus cher qu’une société bien optimisée.

Il est essentiel de déduire un maximum de charges et d’envisager un statut juridique plus avantageux si votre activité grandit.

Conclusion

Gérer les taxes en dropshipping est une étape incontournable pour éviter les mauvaises surprises et maximiser ses profits. Voici ce qu’il faut retenir :

  • Déclaration de revenu : vous devez déclarer vos revenus, même si vous vendez uniquement en ligne.

  • TVA et taxe de vente : renseignez-vous sur vos obligations selon votre pays et utilisez des outils pour automatiser la collecte.

  • Droits de douane : informez vos clients ou privilégiez des fournisseurs avec des entrepôts locaux.

  • Facturation : c’est à vous de fournir une facture conforme, pas à votre fournisseur.

  • Optimisation fiscale : déduisez vos charges et choisissez le bon statut pour payer moins d’impôts.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous évitez les erreurs courantes et gérez votre activité de façon professionnelle et rentable.

FAQ

Comment récupérer la TVA en dropshipping?

Si vous achetez vos produits auprès de fournisseurs en dehors de l’UE, vous payez la TVA à l’importation. Pour la récupérer, vous devez :

  • Être assujetti à la TVA et disposer d’un numéro de TVA intracommunautaire.

  • Faire figurer la TVA sur vos factures d’achat et la comptabiliser dans votre déclaration de TVA.

  • Utiliser le mécanisme d’autoliquidation (reverse charge) si vous achetez à un fournisseur européen.

Si vous utilisez le guichet unique IOSS, la TVA est directement collectée sur vos ventes, simplifiant ainsi les démarches.

Comment déclarer ses revenus en dropshipping?

Tout revenu généré par le dropshipping doit être déclaré aux impôts, même si vous vendez en ligne et que vos fournisseurs sont à l’étranger.

  • Auto-entrepreneur : Déclaration mensuelle ou trimestrielle via l’URSSAF (chiffre d’affaires brut).

  • Société (SASU, EURL etc.) : Déclaration annuelle de résultat et comptabilité obligatoire.

  • Résident fiscal hors de France : Déclaration selon les règles du pays d’immatriculation de votre entreprise.

Ne pas déclarer ses revenus peut entraîner des sanctions fiscales et des pénalités.

Quelle marge pour le dropshipping?

La marge en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Coût du produit + frais de livraison.

  • Publicité et acquisition client (Facebook Ads, Google Ads etc.).

  • Taxes et frais de transaction (TVA, Stripe, PayPal etc.).

En général, une marge de 30 à 50 % est recommandée pour rester rentable. Certains produits peuvent atteindre 70 % ou plus si vous ciblez des niches peu concurrentielles.

Est-ce rentable de faire du dropshipping?

Oui, le dropshipping peut être très rentable, mais ce n’est pas un revenu passif. Pour réussir, il faut :

  • Choisir des produits avec une bonne marge et une forte demande.

  • Optimiser ses coûts publicitaires pour ne pas réduire sa rentabilité.

  • Gérer correctement ses taxes et sa facturation pour éviter les pertes inutiles.

L’impôt sur le revenu en dropshipping

Income Tax in Dropshipping

Comme toute activité commerciale, le dropshipping génère des revenus et ces revenus sont imposables. L’impôt sur le revenu est l’une des principales obligations fiscales auxquelles vous devez faire face en tant que dropshipper.

Comment fonctionne l’impôt sur le revenu pour un dropshipper?

L’impôt sur le revenu en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Votre statut juridique : auto-entrepreneur, société, indépendant…

  • Le pays où vous êtes enregistré : les taux d’imposition varient d’un pays à l’autre.

  • Votre chiffre d’affaires et vos bénéfices : plus vous gagnez, plus vous êtes imposé.

En France, par exemple, si vous êtes auto-entrepreneur, vous êtes soumis à un prélèvement forfaitaire qui regroupe impôts et cotisations sociales. Pour une société (SASU, EURL etc.), l’imposition se fait sur les bénéfices nets via l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu selon l’option choisie.

Aux États-Unis, les dropshippers doivent déclarer leurs revenus auprès de l’IRS. Selon votre structure (LLC, sole proprietorship, corporation), les règles fiscales changent.

Comment calculer l’impôt sur le revenu en dropshipping?

Le calcul de l’impôt sur le revenu est basé sur votre bénéfice net, c’est-à-dire votre chiffre d’affaires après déduction de vos charges.

Exemple :

  • Vous réalisez un chiffre d’affaires de 100 000 €.

  • Vous avez 30 000 € de dépenses (publicité, abonnement Shopify, frais de transaction, coût des produits…).

  • Votre bénéfice net est de 70 000 €.

L’impôt est alors calculé sur ces 70 000 €, selon le taux d’imposition applicable à votre statut et à votre pays.

En France, pour un auto-entrepreneur, l’impôt forfaitaire peut être de 12,8 % du chiffre d’affaires (en plus des charges sociales). Pour une société, il sera appliqué sur le bénéfice net selon le barème de l’impôt sur les sociétés (15 % jusqu'à 42 500 €, puis 25 % au-delà).

Comment optimiser et réduire légalement l’impôt sur le revenu?

Il existe plusieurs stratégies pour optimiser votre fiscalité en dropshipping :

  1. Déduire toutes les charges possibles : publicité Facebook, logiciels (Shopify outils SEO), frais de transaction, abonnements, fournisseurs…

  2. Choisir le bon statut juridique : une société peut permettre une optimisation fiscale par rapport à une auto-entreprise.

  3. Ouvrir un compte bancaire dédié : une meilleure gestion comptable permet d’anticiper les paiements d’impôts et d’éviter les mauvaises surprises.

  4. Investir dans son business : réinvestir dans la publicité ou des outils peut réduire votre bénéfice imposable.

  5. Consulter un expert-comptable : indispensable si votre activité décolle pour structurer efficacement vos finances.

La taxe de vente et la TVA en dropshipping

Sales Tax and Dropshipping VAT

Lorsqu’un client achète un produit, une taxe peut s’appliquer sur la vente. Selon le pays où vous vendez, cette taxe prend plusieurs formes :

  • TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en Europe.

  • Sales tax (taxe de vente) aux États-Unis et au Canada.

Chaque région applique ses propres règles, ce qui complique la gestion pour les dropshippers qui vendent à l’international.

TVA en Europe : comment ça fonctionne ?

En Europe, toute vente à un client final est soumise à la TVA. Si vous vendez en France, vous appliquez 20 % de TVA sur vos produits. Mais si vous vendez à un client en Allemagne, c’est le taux de TVA allemand qui s’applique.

Depuis juillet 2021, le seuil de 10 000 € a été supprimé et tous les vendeurs en ligne doivent facturer la TVA du pays du client dès la première vente.

Les dropshippers peuvent simplifier cette gestion grâce au guichet unique TVA (IOSS en anglais), qui permet de déclarer et payer la TVA pour tous les pays de l’UE en un seul endroit.

Taxe de vente aux États-Unis : une gestion complexe

Aux États-Unis, la taxe de vente (sales tax) ne s’applique pas automatiquement à toutes les ventes. Elle dépend du nexus fiscal, c’est-à-dire votre lien avec un État :

  • Si vous avez un nexus physique (bureau, stock, employés), vous devez collecter la taxe de cet État.

  • Si vous dépassez un seuil de chiffre d’affaires dans un État (souvent 100 000 $ ou 200 transactions), vous devez aussi y collecter la taxe.

Chaque État fixe ses propres règles et taux, qui varient de 0 % à 11 %.

Comment collecter et déclarer ces taxes?

  • Shopify, WooCommerce et autres plateformes e-commerce permettent d’automatiser la collecte de la TVA et de la taxe de vente.

  • Pour l’Europe, l’enregistrement au guichet unique IOSS facilite la déclaration.

  • Aux États-Unis, des outils comme TaxJar ou Avalara aident à gérer les obligations fiscales État par État.

Ignorer ces taxes peut entraîner des pénalités, d’où l’importance de bien comprendre où et quand vous devez les collecter.

Droits de douane et taxes à l’importation en dropshipping

Customs Duties and Import Taxes in Dropshipping

Importer des produits en dropshipping, c’est simple sur le papier : votre fournisseur en Chine ou aux États-Unis envoie directement la commande à votre client. Mais en réalité, certains colis peuvent être bloqués en douane et des frais supplémentaires peuvent s’appliquer.

Beaucoup de dropshippers ignorent cet aspect et c’est souvent au client final de payer ces frais au moment de la livraison. Résultat ? Des clients mécontents, des remboursements forcés et des litiges à répétition.

Pourquoi certains colis sont taxés et d’autres non?

Les droits de douane et taxes à l’importation sont calculés en fonction de plusieurs critères :

  • La valeur du colis : En Europe, par exemple, les commandes inférieures à 150 € sont exonérées de droits de douane mais restent soumises à la TVA. Aux États-Unis, les importations de moins de 800 $ ne sont généralement pas taxées.

  • Le type de produit : Certains articles, comme l’électronique ou les cosmétiques, ont des taux de taxation plus élevés.

  • Le pays d’origine : Certains accords commerciaux permettent de réduire ou d’exonérer les taxes sur certains produits importés.

Mais ce qui intéresse vraiment un dropshipper, c’est de savoir qui paie ces taxes et comment les éviter.

Qui paie les droits de douane en dropshipping?

En dropshipping, c’est souvent le client final qui doit régler les frais de douane à la livraison. Mais beaucoup de clients ne sont pas au courant et refusent parfois de payer, ce qui peut bloquer la livraison et causer des litiges.

Certains fournisseurs, notamment sur AliExpress, marquent les colis comme "cadeaux" ou déclarent une valeur inférieure pour éviter ces taxes. Sur le court terme, ça peut passer, mais sur le long terme, c’est risqué. En cas de contrôle, les colis peuvent être bloqués, voire détruits et votre business peut en pâtir.

Comment éviter les mauvaises surprises?

Pour éviter que vos clients ne découvrent des frais cachés à la livraison, voici quelques bonnes pratiques :

  1. Soyez transparent avec vos clients : Indiquez clairement dans vos conditions générales de vente que des frais de douane peuvent s’appliquer. Ça évite les litiges et protège votre réputation.

  2. Utilisez des fournisseurs avec des entrepôts locaux : Certains fournisseurs proposent des stocks en Europe, aux États-Unis ou au Canada. Certes, le prix est un peu plus élevé, mais vous évitez complètement les frais de douane pour vos clients.

  3. Vérifiez les taux de taxation avant d’expédier : Si vous vendez un produit coûteux, consultez les règles douanières du pays de votre client. Des outils comme TARIC (Europe) ou USITC (États-Unis) vous donnent les taux exacts par produit.

  4. Optez pour le bon incoterm : En dropshipping, le plus courant est DAP (Delivered At Place) ou c’est le client qui gère les frais de douane. Mais pour offrir une meilleure expérience client, vous pouvez choisir DDP (Delivered Duty Paid) et payer ces frais à l’avance.

Mieux vaut anticiper ces coûts que de laisser vos clients face à de mauvaises surprises. Une bonne gestion des taxes à l’importation vous évite des litiges, améliore l’expérience d’achat et renforce la confiance de vos clients.

Factures et documents fiscaux en dropshipping

Invoices and Documents in Dropshipping Taxes

Quand on parle de fiscalité en dropshipping, on pense souvent aux taxes et impôts… mais il y a un autre point essentiel : la gestion des factures et documents fiscaux. Une mauvaise gestion de ces papiers peut entraîner des complications avec l’administration fiscale, des litiges avec les clients et des problèmes avec votre fournisseur.

Si vous voulez éviter les ennuis et gérer votre business proprement, voici tout ce que vous devez savoir.

Qui doit émettre la facture en dropshipping?

C’est une question clé et beaucoup de dropshippers font l’erreur de laisser leur fournisseur gérer les factures. Mauvaise idée ! En tant que vendeur, c’est vous qui êtes responsable de la facturation auprès de votre client.

  • Le client achète sur votre boutique → Vous devez lui fournir une facture.

  • Vous achetez chez votre fournisseur → Il vous envoie une facture d’achat.

Cela signifie que vous devez émettre une facture pour chaque vente, même si c’est votre fournisseur qui expédie le produit.

Que doit contenir une facture?

Une facture conforme doit comporter plusieurs éléments obligatoires :

  • Les informations de votre entreprise (nom, adresse, numéro de TVA si applicable).

  • Les informations du client (nom, adresse).

  • Une description détaillée du produit vendu (nom, quantité, prix unitaire).

  • Le montant total avec et sans taxes (TVA si applicable).

  • Un numéro de facture unique et séquentiel.

Si vous vendez à l’international, il est aussi recommandé d’émettre vos factures en anglais et dans la devise de la transaction.

Faut-il inclure une facture dans le colis?

La réponse dépend du mode d’expédition et du fournisseur.

  • AliExpress et autres fournisseurs asiatiques : En général, aucune facture papier n’est incluse dans le colis, ce qui peut poser problème si le client en demande une.

  • Fournisseurs européens ou américains : Certains incluent une facture, mais elle est souvent au nom du fournisseur et pas du dropshipper.

Dans tous les cas, le mieux est de proposer une facture téléchargeable directement sur votre site ou de l’envoyer par email après la commande.

Comment automatiser la gestion des factures?

Générer une facture manuellement pour chaque commande peut vite devenir un cauchemar. Heureusement, il existe des outils qui gèrent automatiquement l’édition et l’envoi des factures :

  • Shopify : Possède des apps comme Sufio, Order Printer Pro ou Invoice Falcon pour générer et envoyer automatiquement les factures aux clients.

  • WooCommerce : Plugins comme WooCommerce PDF Invoices & Packing Slips pour créer des factures conformes.

  • Systèmes de comptabilité (QuickBooks, Sage, Zoho Books) : Permettent d’intégrer directement la facturation à votre gestion comptable.

Ces solutions vous font gagner du temps et assurent une facturation conforme aux règles fiscales en vigueur. Une bonne gestion des factures évite les problèmes administratifs et renforce la confiance des clients

Optimiser la gestion des taxes en dropshipping

Optimizing Dropshipping taxes Management

Les taxes en dropshipping, ça peut vite ressembler à un casse-tête. Trop d’entrepreneurs se retrouvent avec des surprises fiscales parce qu’ils ne savent pas quoi payer ou et comment l’optimiser. Mais bonne nouvelle : il existe des moyens simples et 100 % légaux de payer moins tout en restant en règle.

Choisir le bon statut : ne vous enfermez pas dans un mauvais système

Le statut de votre entreprise joue un rôle énorme sur votre fiscalité. Beaucoup commencent en auto-entrepreneur parce que c’est simple, mais ce n’est pas toujours la meilleure solution quand votre activité décolle.

  • Auto-entrepreneur : Facile à gérer, mais attention aux plafonds et à l’imposition forfaitaire (qui peut être un piège si vos marges sont faibles).

  • SASU/EURL : Un peu plus de paperasse, mais permet de déduire plus de charges et d’optimiser la fiscalité.

  • LLC aux États-Unis : Si vous vendez majoritairement aux USA, ça peut être une option intéressante, mais il faut bien comprendre les obligations associées.

Moralité ? Si vous faites juste quelques ventes, l’auto-entreprise suffit. Mais si vous commencez à bien gagner votre vie, passer en société vous fera économiser beaucoup d’impôts sur le long terme.

Déduire ses charges : arrêtez de payer plus que nécessaire

Une des plus grosses erreurs en dropshipping, c’est de ne pas déclarer ses dépenses. Pourtant, chaque euro investi dans votre business peut être déduit de vos impôts:

  • Publicités Facebook, TikTok, Google Ads → Déductible à 100 %.

  • Frais Shopify, WooCommerce, logiciels, abonnements.

  • Commissions Stripe, PayPal, frais bancaires.

  • Coût des produits et frais de livraison.

  • Formations, séminaires, événements e-commerce.

Plus vous déduisez de charges, moins vous payez d’impôts sur vos bénéfices.

Gérer la TVA et la taxe de vente sans prise de tête

Si vous vendez à l’international, il faut gérer la TVA et la taxe de vente intelligemment.

  • En Europe : Le guichet unique IOSS permet de centraliser la gestion de la TVA sur toutes vos ventes dans l’UE. Un must.

  • Aux États-Unis : La taxe de vente dépend des États et c’est vite un enfer. Automatisez avec TaxJar ou Avalara pour éviter les erreurs.

  • Faites livrer depuis des entrepôts locaux : Évitez la TVA et les frais de douane pour vos clients en travaillant avec des fournisseurs qui ont des stocks en Europe ou aux USA.

Automatiser pour ne plus perdre de temps

Personne n’a envie de passer ses journées à gérer des factures et des déclarations fiscales. Heureusement, il existe des outils qui font le boulot à votre place :

  • QuickBooks, Xero, Zoho Books → Pour une gestion comptable automatisée.

  • Sufio, Order Printer Pro (Shopify) → Pour générer et envoyer des factures automatiquement.

  • TaxJar, Avalara → Pour automatiser la collecte et la déclaration des taxes de vente aux États-Unis.

Les pires erreurs fiscales à éviter en dropshipping

Les taxes, c’est déjà assez compliqué… alors autant éviter les erreurs classiques qui peuvent vous coûter cher.

Ne pas collecter la TVA ou la taxe de vente

Certaines personnes pensent qu’en dropshipping, on peut ignorer les taxes et encaisser son chiffre d’affaires tranquillement. Mauvaise idée.

  • En Europe, toute vente à un particulier est soumise à la TVA. Ne pas la facturer, c’est risquer un redressement fiscal.

  • Aux États-Unis, si vous avez un nexus fiscal dans un État, vous devez y collecter la taxe de vente.

Vérifiez bien vos obligations fiscales et utilisez des outils comme TaxJar ou Avalara pour automatiser la collecte.

Ne pas déclarer ses revenus

Vous pensez que le dropshipping, c’est "de l’argent facile" qu’on peut encaisser sans le déclarer ? Mauvaise idée.

  • Les plateformes de paiement (Stripe, PayPal…) déclarent vos revenus aux autorités fiscales.

  • Un simple contrôle peut vous coûter très cher en redressement et pénalités.

Il est indispensable de déclarer ses bénéfices et de tenir une comptabilité à jour avec un outil adapté comme QuickBooks ou Xero.

Laisser son fournisseur gérer la facturation

C’est votre boutique, c’est vous qui vendez au client. Donc, c’est à vous d’émettre la facture, pas à votre fournisseur.

Beaucoup de dropshippers se reposent sur AliExpress ou Alibaba, mais ces plateformes ne génèrent pas de factures en votre nom. Résultat ? Un client B2B ou une administration peut vous la réclamer… et là, gros problème.

Utiliser une solution comme Sufio, Order Printer Pro (Shopify) ou WooCommerce PDF Invoices permet d’automatiser cette tâche et d’éviter les soucis.

Ignorer les droits de douane et taxes à l’importation

Vos clients commandent et, surprise, le colis est bloqué en douane avec des frais supplémentaires. Qui paie ?

  • Si vous vendez en DAP (Delivered At Place)C’est le client qui doit payer les frais de douane. Mauvaise expérience si vous ne l’avez pas prévenu.

  • Si vous vendez en DDP (Delivered Duty Paid)C’est vous qui prenez en charge les frais, mais cela doit être calculé en amont.

Ajoutez une mention claire sur votre site expliquant que des taxes d’importation peuvent s’appliquer ou choisissez des fournisseurs avec des entrepôts locaux pour éviter ces frais.

Ne pas optimiser sa fiscalité

Trop de dropshippers payent plus d’impôts qu’ils ne devraient parce qu’ils ne déduisent pas leurs charges.

  • Publicité Facebook, Shopify, Stripe, formations… tout ça est déductible.

  • Rester en auto-entrepreneur trop longtemps peut coûter plus cher qu’une société bien optimisée.

Il est essentiel de déduire un maximum de charges et d’envisager un statut juridique plus avantageux si votre activité grandit.

Conclusion

Gérer les taxes en dropshipping est une étape incontournable pour éviter les mauvaises surprises et maximiser ses profits. Voici ce qu’il faut retenir :

  • Déclaration de revenu : vous devez déclarer vos revenus, même si vous vendez uniquement en ligne.

  • TVA et taxe de vente : renseignez-vous sur vos obligations selon votre pays et utilisez des outils pour automatiser la collecte.

  • Droits de douane : informez vos clients ou privilégiez des fournisseurs avec des entrepôts locaux.

  • Facturation : c’est à vous de fournir une facture conforme, pas à votre fournisseur.

  • Optimisation fiscale : déduisez vos charges et choisissez le bon statut pour payer moins d’impôts.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous évitez les erreurs courantes et gérez votre activité de façon professionnelle et rentable.

FAQ

Comment récupérer la TVA en dropshipping?

Si vous achetez vos produits auprès de fournisseurs en dehors de l’UE, vous payez la TVA à l’importation. Pour la récupérer, vous devez :

  • Être assujetti à la TVA et disposer d’un numéro de TVA intracommunautaire.

  • Faire figurer la TVA sur vos factures d’achat et la comptabiliser dans votre déclaration de TVA.

  • Utiliser le mécanisme d’autoliquidation (reverse charge) si vous achetez à un fournisseur européen.

Si vous utilisez le guichet unique IOSS, la TVA est directement collectée sur vos ventes, simplifiant ainsi les démarches.

Comment déclarer ses revenus en dropshipping?

Tout revenu généré par le dropshipping doit être déclaré aux impôts, même si vous vendez en ligne et que vos fournisseurs sont à l’étranger.

  • Auto-entrepreneur : Déclaration mensuelle ou trimestrielle via l’URSSAF (chiffre d’affaires brut).

  • Société (SASU, EURL etc.) : Déclaration annuelle de résultat et comptabilité obligatoire.

  • Résident fiscal hors de France : Déclaration selon les règles du pays d’immatriculation de votre entreprise.

Ne pas déclarer ses revenus peut entraîner des sanctions fiscales et des pénalités.

Quelle marge pour le dropshipping?

La marge en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Coût du produit + frais de livraison.

  • Publicité et acquisition client (Facebook Ads, Google Ads etc.).

  • Taxes et frais de transaction (TVA, Stripe, PayPal etc.).

En général, une marge de 30 à 50 % est recommandée pour rester rentable. Certains produits peuvent atteindre 70 % ou plus si vous ciblez des niches peu concurrentielles.

Est-ce rentable de faire du dropshipping?

Oui, le dropshipping peut être très rentable, mais ce n’est pas un revenu passif. Pour réussir, il faut :

  • Choisir des produits avec une bonne marge et une forte demande.

  • Optimiser ses coûts publicitaires pour ne pas réduire sa rentabilité.

  • Gérer correctement ses taxes et sa facturation pour éviter les pertes inutiles.

L’impôt sur le revenu en dropshipping

Income Tax in Dropshipping

Comme toute activité commerciale, le dropshipping génère des revenus et ces revenus sont imposables. L’impôt sur le revenu est l’une des principales obligations fiscales auxquelles vous devez faire face en tant que dropshipper.

Comment fonctionne l’impôt sur le revenu pour un dropshipper?

L’impôt sur le revenu en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Votre statut juridique : auto-entrepreneur, société, indépendant…

  • Le pays où vous êtes enregistré : les taux d’imposition varient d’un pays à l’autre.

  • Votre chiffre d’affaires et vos bénéfices : plus vous gagnez, plus vous êtes imposé.

En France, par exemple, si vous êtes auto-entrepreneur, vous êtes soumis à un prélèvement forfaitaire qui regroupe impôts et cotisations sociales. Pour une société (SASU, EURL etc.), l’imposition se fait sur les bénéfices nets via l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu selon l’option choisie.

Aux États-Unis, les dropshippers doivent déclarer leurs revenus auprès de l’IRS. Selon votre structure (LLC, sole proprietorship, corporation), les règles fiscales changent.

Comment calculer l’impôt sur le revenu en dropshipping?

Le calcul de l’impôt sur le revenu est basé sur votre bénéfice net, c’est-à-dire votre chiffre d’affaires après déduction de vos charges.

Exemple :

  • Vous réalisez un chiffre d’affaires de 100 000 €.

  • Vous avez 30 000 € de dépenses (publicité, abonnement Shopify, frais de transaction, coût des produits…).

  • Votre bénéfice net est de 70 000 €.

L’impôt est alors calculé sur ces 70 000 €, selon le taux d’imposition applicable à votre statut et à votre pays.

En France, pour un auto-entrepreneur, l’impôt forfaitaire peut être de 12,8 % du chiffre d’affaires (en plus des charges sociales). Pour une société, il sera appliqué sur le bénéfice net selon le barème de l’impôt sur les sociétés (15 % jusqu'à 42 500 €, puis 25 % au-delà).

Comment optimiser et réduire légalement l’impôt sur le revenu?

Il existe plusieurs stratégies pour optimiser votre fiscalité en dropshipping :

  1. Déduire toutes les charges possibles : publicité Facebook, logiciels (Shopify outils SEO), frais de transaction, abonnements, fournisseurs…

  2. Choisir le bon statut juridique : une société peut permettre une optimisation fiscale par rapport à une auto-entreprise.

  3. Ouvrir un compte bancaire dédié : une meilleure gestion comptable permet d’anticiper les paiements d’impôts et d’éviter les mauvaises surprises.

  4. Investir dans son business : réinvestir dans la publicité ou des outils peut réduire votre bénéfice imposable.

  5. Consulter un expert-comptable : indispensable si votre activité décolle pour structurer efficacement vos finances.

La taxe de vente et la TVA en dropshipping

Sales Tax and Dropshipping VAT

Lorsqu’un client achète un produit, une taxe peut s’appliquer sur la vente. Selon le pays où vous vendez, cette taxe prend plusieurs formes :

  • TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en Europe.

  • Sales tax (taxe de vente) aux États-Unis et au Canada.

Chaque région applique ses propres règles, ce qui complique la gestion pour les dropshippers qui vendent à l’international.

TVA en Europe : comment ça fonctionne ?

En Europe, toute vente à un client final est soumise à la TVA. Si vous vendez en France, vous appliquez 20 % de TVA sur vos produits. Mais si vous vendez à un client en Allemagne, c’est le taux de TVA allemand qui s’applique.

Depuis juillet 2021, le seuil de 10 000 € a été supprimé et tous les vendeurs en ligne doivent facturer la TVA du pays du client dès la première vente.

Les dropshippers peuvent simplifier cette gestion grâce au guichet unique TVA (IOSS en anglais), qui permet de déclarer et payer la TVA pour tous les pays de l’UE en un seul endroit.

Taxe de vente aux États-Unis : une gestion complexe

Aux États-Unis, la taxe de vente (sales tax) ne s’applique pas automatiquement à toutes les ventes. Elle dépend du nexus fiscal, c’est-à-dire votre lien avec un État :

  • Si vous avez un nexus physique (bureau, stock, employés), vous devez collecter la taxe de cet État.

  • Si vous dépassez un seuil de chiffre d’affaires dans un État (souvent 100 000 $ ou 200 transactions), vous devez aussi y collecter la taxe.

Chaque État fixe ses propres règles et taux, qui varient de 0 % à 11 %.

Comment collecter et déclarer ces taxes?

  • Shopify, WooCommerce et autres plateformes e-commerce permettent d’automatiser la collecte de la TVA et de la taxe de vente.

  • Pour l’Europe, l’enregistrement au guichet unique IOSS facilite la déclaration.

  • Aux États-Unis, des outils comme TaxJar ou Avalara aident à gérer les obligations fiscales État par État.

Ignorer ces taxes peut entraîner des pénalités, d’où l’importance de bien comprendre où et quand vous devez les collecter.

Droits de douane et taxes à l’importation en dropshipping

Customs Duties and Import Taxes in Dropshipping

Importer des produits en dropshipping, c’est simple sur le papier : votre fournisseur en Chine ou aux États-Unis envoie directement la commande à votre client. Mais en réalité, certains colis peuvent être bloqués en douane et des frais supplémentaires peuvent s’appliquer.

Beaucoup de dropshippers ignorent cet aspect et c’est souvent au client final de payer ces frais au moment de la livraison. Résultat ? Des clients mécontents, des remboursements forcés et des litiges à répétition.

Pourquoi certains colis sont taxés et d’autres non?

Les droits de douane et taxes à l’importation sont calculés en fonction de plusieurs critères :

  • La valeur du colis : En Europe, par exemple, les commandes inférieures à 150 € sont exonérées de droits de douane mais restent soumises à la TVA. Aux États-Unis, les importations de moins de 800 $ ne sont généralement pas taxées.

  • Le type de produit : Certains articles, comme l’électronique ou les cosmétiques, ont des taux de taxation plus élevés.

  • Le pays d’origine : Certains accords commerciaux permettent de réduire ou d’exonérer les taxes sur certains produits importés.

Mais ce qui intéresse vraiment un dropshipper, c’est de savoir qui paie ces taxes et comment les éviter.

Qui paie les droits de douane en dropshipping?

En dropshipping, c’est souvent le client final qui doit régler les frais de douane à la livraison. Mais beaucoup de clients ne sont pas au courant et refusent parfois de payer, ce qui peut bloquer la livraison et causer des litiges.

Certains fournisseurs, notamment sur AliExpress, marquent les colis comme "cadeaux" ou déclarent une valeur inférieure pour éviter ces taxes. Sur le court terme, ça peut passer, mais sur le long terme, c’est risqué. En cas de contrôle, les colis peuvent être bloqués, voire détruits et votre business peut en pâtir.

Comment éviter les mauvaises surprises?

Pour éviter que vos clients ne découvrent des frais cachés à la livraison, voici quelques bonnes pratiques :

  1. Soyez transparent avec vos clients : Indiquez clairement dans vos conditions générales de vente que des frais de douane peuvent s’appliquer. Ça évite les litiges et protège votre réputation.

  2. Utilisez des fournisseurs avec des entrepôts locaux : Certains fournisseurs proposent des stocks en Europe, aux États-Unis ou au Canada. Certes, le prix est un peu plus élevé, mais vous évitez complètement les frais de douane pour vos clients.

  3. Vérifiez les taux de taxation avant d’expédier : Si vous vendez un produit coûteux, consultez les règles douanières du pays de votre client. Des outils comme TARIC (Europe) ou USITC (États-Unis) vous donnent les taux exacts par produit.

  4. Optez pour le bon incoterm : En dropshipping, le plus courant est DAP (Delivered At Place) ou c’est le client qui gère les frais de douane. Mais pour offrir une meilleure expérience client, vous pouvez choisir DDP (Delivered Duty Paid) et payer ces frais à l’avance.

Mieux vaut anticiper ces coûts que de laisser vos clients face à de mauvaises surprises. Une bonne gestion des taxes à l’importation vous évite des litiges, améliore l’expérience d’achat et renforce la confiance de vos clients.

Factures et documents fiscaux en dropshipping

Invoices and Documents in Dropshipping Taxes

Quand on parle de fiscalité en dropshipping, on pense souvent aux taxes et impôts… mais il y a un autre point essentiel : la gestion des factures et documents fiscaux. Une mauvaise gestion de ces papiers peut entraîner des complications avec l’administration fiscale, des litiges avec les clients et des problèmes avec votre fournisseur.

Si vous voulez éviter les ennuis et gérer votre business proprement, voici tout ce que vous devez savoir.

Qui doit émettre la facture en dropshipping?

C’est une question clé et beaucoup de dropshippers font l’erreur de laisser leur fournisseur gérer les factures. Mauvaise idée ! En tant que vendeur, c’est vous qui êtes responsable de la facturation auprès de votre client.

  • Le client achète sur votre boutique → Vous devez lui fournir une facture.

  • Vous achetez chez votre fournisseur → Il vous envoie une facture d’achat.

Cela signifie que vous devez émettre une facture pour chaque vente, même si c’est votre fournisseur qui expédie le produit.

Que doit contenir une facture?

Une facture conforme doit comporter plusieurs éléments obligatoires :

  • Les informations de votre entreprise (nom, adresse, numéro de TVA si applicable).

  • Les informations du client (nom, adresse).

  • Une description détaillée du produit vendu (nom, quantité, prix unitaire).

  • Le montant total avec et sans taxes (TVA si applicable).

  • Un numéro de facture unique et séquentiel.

Si vous vendez à l’international, il est aussi recommandé d’émettre vos factures en anglais et dans la devise de la transaction.

Faut-il inclure une facture dans le colis?

La réponse dépend du mode d’expédition et du fournisseur.

  • AliExpress et autres fournisseurs asiatiques : En général, aucune facture papier n’est incluse dans le colis, ce qui peut poser problème si le client en demande une.

  • Fournisseurs européens ou américains : Certains incluent une facture, mais elle est souvent au nom du fournisseur et pas du dropshipper.

Dans tous les cas, le mieux est de proposer une facture téléchargeable directement sur votre site ou de l’envoyer par email après la commande.

Comment automatiser la gestion des factures?

Générer une facture manuellement pour chaque commande peut vite devenir un cauchemar. Heureusement, il existe des outils qui gèrent automatiquement l’édition et l’envoi des factures :

  • Shopify : Possède des apps comme Sufio, Order Printer Pro ou Invoice Falcon pour générer et envoyer automatiquement les factures aux clients.

  • WooCommerce : Plugins comme WooCommerce PDF Invoices & Packing Slips pour créer des factures conformes.

  • Systèmes de comptabilité (QuickBooks, Sage, Zoho Books) : Permettent d’intégrer directement la facturation à votre gestion comptable.

Ces solutions vous font gagner du temps et assurent une facturation conforme aux règles fiscales en vigueur. Une bonne gestion des factures évite les problèmes administratifs et renforce la confiance des clients

Optimiser la gestion des taxes en dropshipping

Optimizing Dropshipping taxes Management

Les taxes en dropshipping, ça peut vite ressembler à un casse-tête. Trop d’entrepreneurs se retrouvent avec des surprises fiscales parce qu’ils ne savent pas quoi payer ou et comment l’optimiser. Mais bonne nouvelle : il existe des moyens simples et 100 % légaux de payer moins tout en restant en règle.

Choisir le bon statut : ne vous enfermez pas dans un mauvais système

Le statut de votre entreprise joue un rôle énorme sur votre fiscalité. Beaucoup commencent en auto-entrepreneur parce que c’est simple, mais ce n’est pas toujours la meilleure solution quand votre activité décolle.

  • Auto-entrepreneur : Facile à gérer, mais attention aux plafonds et à l’imposition forfaitaire (qui peut être un piège si vos marges sont faibles).

  • SASU/EURL : Un peu plus de paperasse, mais permet de déduire plus de charges et d’optimiser la fiscalité.

  • LLC aux États-Unis : Si vous vendez majoritairement aux USA, ça peut être une option intéressante, mais il faut bien comprendre les obligations associées.

Moralité ? Si vous faites juste quelques ventes, l’auto-entreprise suffit. Mais si vous commencez à bien gagner votre vie, passer en société vous fera économiser beaucoup d’impôts sur le long terme.

Déduire ses charges : arrêtez de payer plus que nécessaire

Une des plus grosses erreurs en dropshipping, c’est de ne pas déclarer ses dépenses. Pourtant, chaque euro investi dans votre business peut être déduit de vos impôts:

  • Publicités Facebook, TikTok, Google Ads → Déductible à 100 %.

  • Frais Shopify, WooCommerce, logiciels, abonnements.

  • Commissions Stripe, PayPal, frais bancaires.

  • Coût des produits et frais de livraison.

  • Formations, séminaires, événements e-commerce.

Plus vous déduisez de charges, moins vous payez d’impôts sur vos bénéfices.

Gérer la TVA et la taxe de vente sans prise de tête

Si vous vendez à l’international, il faut gérer la TVA et la taxe de vente intelligemment.

  • En Europe : Le guichet unique IOSS permet de centraliser la gestion de la TVA sur toutes vos ventes dans l’UE. Un must.

  • Aux États-Unis : La taxe de vente dépend des États et c’est vite un enfer. Automatisez avec TaxJar ou Avalara pour éviter les erreurs.

  • Faites livrer depuis des entrepôts locaux : Évitez la TVA et les frais de douane pour vos clients en travaillant avec des fournisseurs qui ont des stocks en Europe ou aux USA.

Automatiser pour ne plus perdre de temps

Personne n’a envie de passer ses journées à gérer des factures et des déclarations fiscales. Heureusement, il existe des outils qui font le boulot à votre place :

  • QuickBooks, Xero, Zoho Books → Pour une gestion comptable automatisée.

  • Sufio, Order Printer Pro (Shopify) → Pour générer et envoyer des factures automatiquement.

  • TaxJar, Avalara → Pour automatiser la collecte et la déclaration des taxes de vente aux États-Unis.

Les pires erreurs fiscales à éviter en dropshipping

Les taxes, c’est déjà assez compliqué… alors autant éviter les erreurs classiques qui peuvent vous coûter cher.

Ne pas collecter la TVA ou la taxe de vente

Certaines personnes pensent qu’en dropshipping, on peut ignorer les taxes et encaisser son chiffre d’affaires tranquillement. Mauvaise idée.

  • En Europe, toute vente à un particulier est soumise à la TVA. Ne pas la facturer, c’est risquer un redressement fiscal.

  • Aux États-Unis, si vous avez un nexus fiscal dans un État, vous devez y collecter la taxe de vente.

Vérifiez bien vos obligations fiscales et utilisez des outils comme TaxJar ou Avalara pour automatiser la collecte.

Ne pas déclarer ses revenus

Vous pensez que le dropshipping, c’est "de l’argent facile" qu’on peut encaisser sans le déclarer ? Mauvaise idée.

  • Les plateformes de paiement (Stripe, PayPal…) déclarent vos revenus aux autorités fiscales.

  • Un simple contrôle peut vous coûter très cher en redressement et pénalités.

Il est indispensable de déclarer ses bénéfices et de tenir une comptabilité à jour avec un outil adapté comme QuickBooks ou Xero.

Laisser son fournisseur gérer la facturation

C’est votre boutique, c’est vous qui vendez au client. Donc, c’est à vous d’émettre la facture, pas à votre fournisseur.

Beaucoup de dropshippers se reposent sur AliExpress ou Alibaba, mais ces plateformes ne génèrent pas de factures en votre nom. Résultat ? Un client B2B ou une administration peut vous la réclamer… et là, gros problème.

Utiliser une solution comme Sufio, Order Printer Pro (Shopify) ou WooCommerce PDF Invoices permet d’automatiser cette tâche et d’éviter les soucis.

Ignorer les droits de douane et taxes à l’importation

Vos clients commandent et, surprise, le colis est bloqué en douane avec des frais supplémentaires. Qui paie ?

  • Si vous vendez en DAP (Delivered At Place)C’est le client qui doit payer les frais de douane. Mauvaise expérience si vous ne l’avez pas prévenu.

  • Si vous vendez en DDP (Delivered Duty Paid)C’est vous qui prenez en charge les frais, mais cela doit être calculé en amont.

Ajoutez une mention claire sur votre site expliquant que des taxes d’importation peuvent s’appliquer ou choisissez des fournisseurs avec des entrepôts locaux pour éviter ces frais.

Ne pas optimiser sa fiscalité

Trop de dropshippers payent plus d’impôts qu’ils ne devraient parce qu’ils ne déduisent pas leurs charges.

  • Publicité Facebook, Shopify, Stripe, formations… tout ça est déductible.

  • Rester en auto-entrepreneur trop longtemps peut coûter plus cher qu’une société bien optimisée.

Il est essentiel de déduire un maximum de charges et d’envisager un statut juridique plus avantageux si votre activité grandit.

Conclusion

Gérer les taxes en dropshipping est une étape incontournable pour éviter les mauvaises surprises et maximiser ses profits. Voici ce qu’il faut retenir :

  • Déclaration de revenu : vous devez déclarer vos revenus, même si vous vendez uniquement en ligne.

  • TVA et taxe de vente : renseignez-vous sur vos obligations selon votre pays et utilisez des outils pour automatiser la collecte.

  • Droits de douane : informez vos clients ou privilégiez des fournisseurs avec des entrepôts locaux.

  • Facturation : c’est à vous de fournir une facture conforme, pas à votre fournisseur.

  • Optimisation fiscale : déduisez vos charges et choisissez le bon statut pour payer moins d’impôts.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous évitez les erreurs courantes et gérez votre activité de façon professionnelle et rentable.

FAQ

Comment récupérer la TVA en dropshipping?

Si vous achetez vos produits auprès de fournisseurs en dehors de l’UE, vous payez la TVA à l’importation. Pour la récupérer, vous devez :

  • Être assujetti à la TVA et disposer d’un numéro de TVA intracommunautaire.

  • Faire figurer la TVA sur vos factures d’achat et la comptabiliser dans votre déclaration de TVA.

  • Utiliser le mécanisme d’autoliquidation (reverse charge) si vous achetez à un fournisseur européen.

Si vous utilisez le guichet unique IOSS, la TVA est directement collectée sur vos ventes, simplifiant ainsi les démarches.

Comment déclarer ses revenus en dropshipping?

Tout revenu généré par le dropshipping doit être déclaré aux impôts, même si vous vendez en ligne et que vos fournisseurs sont à l’étranger.

  • Auto-entrepreneur : Déclaration mensuelle ou trimestrielle via l’URSSAF (chiffre d’affaires brut).

  • Société (SASU, EURL etc.) : Déclaration annuelle de résultat et comptabilité obligatoire.

  • Résident fiscal hors de France : Déclaration selon les règles du pays d’immatriculation de votre entreprise.

Ne pas déclarer ses revenus peut entraîner des sanctions fiscales et des pénalités.

Quelle marge pour le dropshipping?

La marge en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Coût du produit + frais de livraison.

  • Publicité et acquisition client (Facebook Ads, Google Ads etc.).

  • Taxes et frais de transaction (TVA, Stripe, PayPal etc.).

En général, une marge de 30 à 50 % est recommandée pour rester rentable. Certains produits peuvent atteindre 70 % ou plus si vous ciblez des niches peu concurrentielles.

Est-ce rentable de faire du dropshipping?

Oui, le dropshipping peut être très rentable, mais ce n’est pas un revenu passif. Pour réussir, il faut :

  • Choisir des produits avec une bonne marge et une forte demande.

  • Optimiser ses coûts publicitaires pour ne pas réduire sa rentabilité.

  • Gérer correctement ses taxes et sa facturation pour éviter les pertes inutiles.

L’impôt sur le revenu en dropshipping

Income Tax in Dropshipping

Comme toute activité commerciale, le dropshipping génère des revenus et ces revenus sont imposables. L’impôt sur le revenu est l’une des principales obligations fiscales auxquelles vous devez faire face en tant que dropshipper.

Comment fonctionne l’impôt sur le revenu pour un dropshipper?

L’impôt sur le revenu en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Votre statut juridique : auto-entrepreneur, société, indépendant…

  • Le pays où vous êtes enregistré : les taux d’imposition varient d’un pays à l’autre.

  • Votre chiffre d’affaires et vos bénéfices : plus vous gagnez, plus vous êtes imposé.

En France, par exemple, si vous êtes auto-entrepreneur, vous êtes soumis à un prélèvement forfaitaire qui regroupe impôts et cotisations sociales. Pour une société (SASU, EURL etc.), l’imposition se fait sur les bénéfices nets via l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu selon l’option choisie.

Aux États-Unis, les dropshippers doivent déclarer leurs revenus auprès de l’IRS. Selon votre structure (LLC, sole proprietorship, corporation), les règles fiscales changent.

Comment calculer l’impôt sur le revenu en dropshipping?

Le calcul de l’impôt sur le revenu est basé sur votre bénéfice net, c’est-à-dire votre chiffre d’affaires après déduction de vos charges.

Exemple :

  • Vous réalisez un chiffre d’affaires de 100 000 €.

  • Vous avez 30 000 € de dépenses (publicité, abonnement Shopify, frais de transaction, coût des produits…).

  • Votre bénéfice net est de 70 000 €.

L’impôt est alors calculé sur ces 70 000 €, selon le taux d’imposition applicable à votre statut et à votre pays.

En France, pour un auto-entrepreneur, l’impôt forfaitaire peut être de 12,8 % du chiffre d’affaires (en plus des charges sociales). Pour une société, il sera appliqué sur le bénéfice net selon le barème de l’impôt sur les sociétés (15 % jusqu'à 42 500 €, puis 25 % au-delà).

Comment optimiser et réduire légalement l’impôt sur le revenu?

Il existe plusieurs stratégies pour optimiser votre fiscalité en dropshipping :

  1. Déduire toutes les charges possibles : publicité Facebook, logiciels (Shopify outils SEO), frais de transaction, abonnements, fournisseurs…

  2. Choisir le bon statut juridique : une société peut permettre une optimisation fiscale par rapport à une auto-entreprise.

  3. Ouvrir un compte bancaire dédié : une meilleure gestion comptable permet d’anticiper les paiements d’impôts et d’éviter les mauvaises surprises.

  4. Investir dans son business : réinvestir dans la publicité ou des outils peut réduire votre bénéfice imposable.

  5. Consulter un expert-comptable : indispensable si votre activité décolle pour structurer efficacement vos finances.

La taxe de vente et la TVA en dropshipping

Sales Tax and Dropshipping VAT

Lorsqu’un client achète un produit, une taxe peut s’appliquer sur la vente. Selon le pays où vous vendez, cette taxe prend plusieurs formes :

  • TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en Europe.

  • Sales tax (taxe de vente) aux États-Unis et au Canada.

Chaque région applique ses propres règles, ce qui complique la gestion pour les dropshippers qui vendent à l’international.

TVA en Europe : comment ça fonctionne ?

En Europe, toute vente à un client final est soumise à la TVA. Si vous vendez en France, vous appliquez 20 % de TVA sur vos produits. Mais si vous vendez à un client en Allemagne, c’est le taux de TVA allemand qui s’applique.

Depuis juillet 2021, le seuil de 10 000 € a été supprimé et tous les vendeurs en ligne doivent facturer la TVA du pays du client dès la première vente.

Les dropshippers peuvent simplifier cette gestion grâce au guichet unique TVA (IOSS en anglais), qui permet de déclarer et payer la TVA pour tous les pays de l’UE en un seul endroit.

Taxe de vente aux États-Unis : une gestion complexe

Aux États-Unis, la taxe de vente (sales tax) ne s’applique pas automatiquement à toutes les ventes. Elle dépend du nexus fiscal, c’est-à-dire votre lien avec un État :

  • Si vous avez un nexus physique (bureau, stock, employés), vous devez collecter la taxe de cet État.

  • Si vous dépassez un seuil de chiffre d’affaires dans un État (souvent 100 000 $ ou 200 transactions), vous devez aussi y collecter la taxe.

Chaque État fixe ses propres règles et taux, qui varient de 0 % à 11 %.

Comment collecter et déclarer ces taxes?

  • Shopify, WooCommerce et autres plateformes e-commerce permettent d’automatiser la collecte de la TVA et de la taxe de vente.

  • Pour l’Europe, l’enregistrement au guichet unique IOSS facilite la déclaration.

  • Aux États-Unis, des outils comme TaxJar ou Avalara aident à gérer les obligations fiscales État par État.

Ignorer ces taxes peut entraîner des pénalités, d’où l’importance de bien comprendre où et quand vous devez les collecter.

Droits de douane et taxes à l’importation en dropshipping

Customs Duties and Import Taxes in Dropshipping

Importer des produits en dropshipping, c’est simple sur le papier : votre fournisseur en Chine ou aux États-Unis envoie directement la commande à votre client. Mais en réalité, certains colis peuvent être bloqués en douane et des frais supplémentaires peuvent s’appliquer.

Beaucoup de dropshippers ignorent cet aspect et c’est souvent au client final de payer ces frais au moment de la livraison. Résultat ? Des clients mécontents, des remboursements forcés et des litiges à répétition.

Pourquoi certains colis sont taxés et d’autres non?

Les droits de douane et taxes à l’importation sont calculés en fonction de plusieurs critères :

  • La valeur du colis : En Europe, par exemple, les commandes inférieures à 150 € sont exonérées de droits de douane mais restent soumises à la TVA. Aux États-Unis, les importations de moins de 800 $ ne sont généralement pas taxées.

  • Le type de produit : Certains articles, comme l’électronique ou les cosmétiques, ont des taux de taxation plus élevés.

  • Le pays d’origine : Certains accords commerciaux permettent de réduire ou d’exonérer les taxes sur certains produits importés.

Mais ce qui intéresse vraiment un dropshipper, c’est de savoir qui paie ces taxes et comment les éviter.

Qui paie les droits de douane en dropshipping?

En dropshipping, c’est souvent le client final qui doit régler les frais de douane à la livraison. Mais beaucoup de clients ne sont pas au courant et refusent parfois de payer, ce qui peut bloquer la livraison et causer des litiges.

Certains fournisseurs, notamment sur AliExpress, marquent les colis comme "cadeaux" ou déclarent une valeur inférieure pour éviter ces taxes. Sur le court terme, ça peut passer, mais sur le long terme, c’est risqué. En cas de contrôle, les colis peuvent être bloqués, voire détruits et votre business peut en pâtir.

Comment éviter les mauvaises surprises?

Pour éviter que vos clients ne découvrent des frais cachés à la livraison, voici quelques bonnes pratiques :

  1. Soyez transparent avec vos clients : Indiquez clairement dans vos conditions générales de vente que des frais de douane peuvent s’appliquer. Ça évite les litiges et protège votre réputation.

  2. Utilisez des fournisseurs avec des entrepôts locaux : Certains fournisseurs proposent des stocks en Europe, aux États-Unis ou au Canada. Certes, le prix est un peu plus élevé, mais vous évitez complètement les frais de douane pour vos clients.

  3. Vérifiez les taux de taxation avant d’expédier : Si vous vendez un produit coûteux, consultez les règles douanières du pays de votre client. Des outils comme TARIC (Europe) ou USITC (États-Unis) vous donnent les taux exacts par produit.

  4. Optez pour le bon incoterm : En dropshipping, le plus courant est DAP (Delivered At Place) ou c’est le client qui gère les frais de douane. Mais pour offrir une meilleure expérience client, vous pouvez choisir DDP (Delivered Duty Paid) et payer ces frais à l’avance.

Mieux vaut anticiper ces coûts que de laisser vos clients face à de mauvaises surprises. Une bonne gestion des taxes à l’importation vous évite des litiges, améliore l’expérience d’achat et renforce la confiance de vos clients.

Factures et documents fiscaux en dropshipping

Invoices and Documents in Dropshipping Taxes

Quand on parle de fiscalité en dropshipping, on pense souvent aux taxes et impôts… mais il y a un autre point essentiel : la gestion des factures et documents fiscaux. Une mauvaise gestion de ces papiers peut entraîner des complications avec l’administration fiscale, des litiges avec les clients et des problèmes avec votre fournisseur.

Si vous voulez éviter les ennuis et gérer votre business proprement, voici tout ce que vous devez savoir.

Qui doit émettre la facture en dropshipping?

C’est une question clé et beaucoup de dropshippers font l’erreur de laisser leur fournisseur gérer les factures. Mauvaise idée ! En tant que vendeur, c’est vous qui êtes responsable de la facturation auprès de votre client.

  • Le client achète sur votre boutique → Vous devez lui fournir une facture.

  • Vous achetez chez votre fournisseur → Il vous envoie une facture d’achat.

Cela signifie que vous devez émettre une facture pour chaque vente, même si c’est votre fournisseur qui expédie le produit.

Que doit contenir une facture?

Une facture conforme doit comporter plusieurs éléments obligatoires :

  • Les informations de votre entreprise (nom, adresse, numéro de TVA si applicable).

  • Les informations du client (nom, adresse).

  • Une description détaillée du produit vendu (nom, quantité, prix unitaire).

  • Le montant total avec et sans taxes (TVA si applicable).

  • Un numéro de facture unique et séquentiel.

Si vous vendez à l’international, il est aussi recommandé d’émettre vos factures en anglais et dans la devise de la transaction.

Faut-il inclure une facture dans le colis?

La réponse dépend du mode d’expédition et du fournisseur.

  • AliExpress et autres fournisseurs asiatiques : En général, aucune facture papier n’est incluse dans le colis, ce qui peut poser problème si le client en demande une.

  • Fournisseurs européens ou américains : Certains incluent une facture, mais elle est souvent au nom du fournisseur et pas du dropshipper.

Dans tous les cas, le mieux est de proposer une facture téléchargeable directement sur votre site ou de l’envoyer par email après la commande.

Comment automatiser la gestion des factures?

Générer une facture manuellement pour chaque commande peut vite devenir un cauchemar. Heureusement, il existe des outils qui gèrent automatiquement l’édition et l’envoi des factures :

  • Shopify : Possède des apps comme Sufio, Order Printer Pro ou Invoice Falcon pour générer et envoyer automatiquement les factures aux clients.

  • WooCommerce : Plugins comme WooCommerce PDF Invoices & Packing Slips pour créer des factures conformes.

  • Systèmes de comptabilité (QuickBooks, Sage, Zoho Books) : Permettent d’intégrer directement la facturation à votre gestion comptable.

Ces solutions vous font gagner du temps et assurent une facturation conforme aux règles fiscales en vigueur. Une bonne gestion des factures évite les problèmes administratifs et renforce la confiance des clients

Optimiser la gestion des taxes en dropshipping

Optimizing Dropshipping taxes Management

Les taxes en dropshipping, ça peut vite ressembler à un casse-tête. Trop d’entrepreneurs se retrouvent avec des surprises fiscales parce qu’ils ne savent pas quoi payer ou et comment l’optimiser. Mais bonne nouvelle : il existe des moyens simples et 100 % légaux de payer moins tout en restant en règle.

Choisir le bon statut : ne vous enfermez pas dans un mauvais système

Le statut de votre entreprise joue un rôle énorme sur votre fiscalité. Beaucoup commencent en auto-entrepreneur parce que c’est simple, mais ce n’est pas toujours la meilleure solution quand votre activité décolle.

  • Auto-entrepreneur : Facile à gérer, mais attention aux plafonds et à l’imposition forfaitaire (qui peut être un piège si vos marges sont faibles).

  • SASU/EURL : Un peu plus de paperasse, mais permet de déduire plus de charges et d’optimiser la fiscalité.

  • LLC aux États-Unis : Si vous vendez majoritairement aux USA, ça peut être une option intéressante, mais il faut bien comprendre les obligations associées.

Moralité ? Si vous faites juste quelques ventes, l’auto-entreprise suffit. Mais si vous commencez à bien gagner votre vie, passer en société vous fera économiser beaucoup d’impôts sur le long terme.

Déduire ses charges : arrêtez de payer plus que nécessaire

Une des plus grosses erreurs en dropshipping, c’est de ne pas déclarer ses dépenses. Pourtant, chaque euro investi dans votre business peut être déduit de vos impôts:

  • Publicités Facebook, TikTok, Google Ads → Déductible à 100 %.

  • Frais Shopify, WooCommerce, logiciels, abonnements.

  • Commissions Stripe, PayPal, frais bancaires.

  • Coût des produits et frais de livraison.

  • Formations, séminaires, événements e-commerce.

Plus vous déduisez de charges, moins vous payez d’impôts sur vos bénéfices.

Gérer la TVA et la taxe de vente sans prise de tête

Si vous vendez à l’international, il faut gérer la TVA et la taxe de vente intelligemment.

  • En Europe : Le guichet unique IOSS permet de centraliser la gestion de la TVA sur toutes vos ventes dans l’UE. Un must.

  • Aux États-Unis : La taxe de vente dépend des États et c’est vite un enfer. Automatisez avec TaxJar ou Avalara pour éviter les erreurs.

  • Faites livrer depuis des entrepôts locaux : Évitez la TVA et les frais de douane pour vos clients en travaillant avec des fournisseurs qui ont des stocks en Europe ou aux USA.

Automatiser pour ne plus perdre de temps

Personne n’a envie de passer ses journées à gérer des factures et des déclarations fiscales. Heureusement, il existe des outils qui font le boulot à votre place :

  • QuickBooks, Xero, Zoho Books → Pour une gestion comptable automatisée.

  • Sufio, Order Printer Pro (Shopify) → Pour générer et envoyer des factures automatiquement.

  • TaxJar, Avalara → Pour automatiser la collecte et la déclaration des taxes de vente aux États-Unis.

Les pires erreurs fiscales à éviter en dropshipping

Les taxes, c’est déjà assez compliqué… alors autant éviter les erreurs classiques qui peuvent vous coûter cher.

Ne pas collecter la TVA ou la taxe de vente

Certaines personnes pensent qu’en dropshipping, on peut ignorer les taxes et encaisser son chiffre d’affaires tranquillement. Mauvaise idée.

  • En Europe, toute vente à un particulier est soumise à la TVA. Ne pas la facturer, c’est risquer un redressement fiscal.

  • Aux États-Unis, si vous avez un nexus fiscal dans un État, vous devez y collecter la taxe de vente.

Vérifiez bien vos obligations fiscales et utilisez des outils comme TaxJar ou Avalara pour automatiser la collecte.

Ne pas déclarer ses revenus

Vous pensez que le dropshipping, c’est "de l’argent facile" qu’on peut encaisser sans le déclarer ? Mauvaise idée.

  • Les plateformes de paiement (Stripe, PayPal…) déclarent vos revenus aux autorités fiscales.

  • Un simple contrôle peut vous coûter très cher en redressement et pénalités.

Il est indispensable de déclarer ses bénéfices et de tenir une comptabilité à jour avec un outil adapté comme QuickBooks ou Xero.

Laisser son fournisseur gérer la facturation

C’est votre boutique, c’est vous qui vendez au client. Donc, c’est à vous d’émettre la facture, pas à votre fournisseur.

Beaucoup de dropshippers se reposent sur AliExpress ou Alibaba, mais ces plateformes ne génèrent pas de factures en votre nom. Résultat ? Un client B2B ou une administration peut vous la réclamer… et là, gros problème.

Utiliser une solution comme Sufio, Order Printer Pro (Shopify) ou WooCommerce PDF Invoices permet d’automatiser cette tâche et d’éviter les soucis.

Ignorer les droits de douane et taxes à l’importation

Vos clients commandent et, surprise, le colis est bloqué en douane avec des frais supplémentaires. Qui paie ?

  • Si vous vendez en DAP (Delivered At Place)C’est le client qui doit payer les frais de douane. Mauvaise expérience si vous ne l’avez pas prévenu.

  • Si vous vendez en DDP (Delivered Duty Paid)C’est vous qui prenez en charge les frais, mais cela doit être calculé en amont.

Ajoutez une mention claire sur votre site expliquant que des taxes d’importation peuvent s’appliquer ou choisissez des fournisseurs avec des entrepôts locaux pour éviter ces frais.

Ne pas optimiser sa fiscalité

Trop de dropshippers payent plus d’impôts qu’ils ne devraient parce qu’ils ne déduisent pas leurs charges.

  • Publicité Facebook, Shopify, Stripe, formations… tout ça est déductible.

  • Rester en auto-entrepreneur trop longtemps peut coûter plus cher qu’une société bien optimisée.

Il est essentiel de déduire un maximum de charges et d’envisager un statut juridique plus avantageux si votre activité grandit.

Conclusion

Gérer les taxes en dropshipping est une étape incontournable pour éviter les mauvaises surprises et maximiser ses profits. Voici ce qu’il faut retenir :

  • Déclaration de revenu : vous devez déclarer vos revenus, même si vous vendez uniquement en ligne.

  • TVA et taxe de vente : renseignez-vous sur vos obligations selon votre pays et utilisez des outils pour automatiser la collecte.

  • Droits de douane : informez vos clients ou privilégiez des fournisseurs avec des entrepôts locaux.

  • Facturation : c’est à vous de fournir une facture conforme, pas à votre fournisseur.

  • Optimisation fiscale : déduisez vos charges et choisissez le bon statut pour payer moins d’impôts.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous évitez les erreurs courantes et gérez votre activité de façon professionnelle et rentable.

FAQ

Comment récupérer la TVA en dropshipping?

Si vous achetez vos produits auprès de fournisseurs en dehors de l’UE, vous payez la TVA à l’importation. Pour la récupérer, vous devez :

  • Être assujetti à la TVA et disposer d’un numéro de TVA intracommunautaire.

  • Faire figurer la TVA sur vos factures d’achat et la comptabiliser dans votre déclaration de TVA.

  • Utiliser le mécanisme d’autoliquidation (reverse charge) si vous achetez à un fournisseur européen.

Si vous utilisez le guichet unique IOSS, la TVA est directement collectée sur vos ventes, simplifiant ainsi les démarches.

Comment déclarer ses revenus en dropshipping?

Tout revenu généré par le dropshipping doit être déclaré aux impôts, même si vous vendez en ligne et que vos fournisseurs sont à l’étranger.

  • Auto-entrepreneur : Déclaration mensuelle ou trimestrielle via l’URSSAF (chiffre d’affaires brut).

  • Société (SASU, EURL etc.) : Déclaration annuelle de résultat et comptabilité obligatoire.

  • Résident fiscal hors de France : Déclaration selon les règles du pays d’immatriculation de votre entreprise.

Ne pas déclarer ses revenus peut entraîner des sanctions fiscales et des pénalités.

Quelle marge pour le dropshipping?

La marge en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Coût du produit + frais de livraison.

  • Publicité et acquisition client (Facebook Ads, Google Ads etc.).

  • Taxes et frais de transaction (TVA, Stripe, PayPal etc.).

En général, une marge de 30 à 50 % est recommandée pour rester rentable. Certains produits peuvent atteindre 70 % ou plus si vous ciblez des niches peu concurrentielles.

Est-ce rentable de faire du dropshipping?

Oui, le dropshipping peut être très rentable, mais ce n’est pas un revenu passif. Pour réussir, il faut :

  • Choisir des produits avec une bonne marge et une forte demande.

  • Optimiser ses coûts publicitaires pour ne pas réduire sa rentabilité.

  • Gérer correctement ses taxes et sa facturation pour éviter les pertes inutiles.

L’impôt sur le revenu en dropshipping

Income Tax in Dropshipping

Comme toute activité commerciale, le dropshipping génère des revenus et ces revenus sont imposables. L’impôt sur le revenu est l’une des principales obligations fiscales auxquelles vous devez faire face en tant que dropshipper.

Comment fonctionne l’impôt sur le revenu pour un dropshipper?

L’impôt sur le revenu en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Votre statut juridique : auto-entrepreneur, société, indépendant…

  • Le pays où vous êtes enregistré : les taux d’imposition varient d’un pays à l’autre.

  • Votre chiffre d’affaires et vos bénéfices : plus vous gagnez, plus vous êtes imposé.

En France, par exemple, si vous êtes auto-entrepreneur, vous êtes soumis à un prélèvement forfaitaire qui regroupe impôts et cotisations sociales. Pour une société (SASU, EURL etc.), l’imposition se fait sur les bénéfices nets via l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu selon l’option choisie.

Aux États-Unis, les dropshippers doivent déclarer leurs revenus auprès de l’IRS. Selon votre structure (LLC, sole proprietorship, corporation), les règles fiscales changent.

Comment calculer l’impôt sur le revenu en dropshipping?

Le calcul de l’impôt sur le revenu est basé sur votre bénéfice net, c’est-à-dire votre chiffre d’affaires après déduction de vos charges.

Exemple :

  • Vous réalisez un chiffre d’affaires de 100 000 €.

  • Vous avez 30 000 € de dépenses (publicité, abonnement Shopify, frais de transaction, coût des produits…).

  • Votre bénéfice net est de 70 000 €.

L’impôt est alors calculé sur ces 70 000 €, selon le taux d’imposition applicable à votre statut et à votre pays.

En France, pour un auto-entrepreneur, l’impôt forfaitaire peut être de 12,8 % du chiffre d’affaires (en plus des charges sociales). Pour une société, il sera appliqué sur le bénéfice net selon le barème de l’impôt sur les sociétés (15 % jusqu'à 42 500 €, puis 25 % au-delà).

Comment optimiser et réduire légalement l’impôt sur le revenu?

Il existe plusieurs stratégies pour optimiser votre fiscalité en dropshipping :

  1. Déduire toutes les charges possibles : publicité Facebook, logiciels (Shopify outils SEO), frais de transaction, abonnements, fournisseurs…

  2. Choisir le bon statut juridique : une société peut permettre une optimisation fiscale par rapport à une auto-entreprise.

  3. Ouvrir un compte bancaire dédié : une meilleure gestion comptable permet d’anticiper les paiements d’impôts et d’éviter les mauvaises surprises.

  4. Investir dans son business : réinvestir dans la publicité ou des outils peut réduire votre bénéfice imposable.

  5. Consulter un expert-comptable : indispensable si votre activité décolle pour structurer efficacement vos finances.

La taxe de vente et la TVA en dropshipping

Sales Tax and Dropshipping VAT

Lorsqu’un client achète un produit, une taxe peut s’appliquer sur la vente. Selon le pays où vous vendez, cette taxe prend plusieurs formes :

  • TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en Europe.

  • Sales tax (taxe de vente) aux États-Unis et au Canada.

Chaque région applique ses propres règles, ce qui complique la gestion pour les dropshippers qui vendent à l’international.

TVA en Europe : comment ça fonctionne ?

En Europe, toute vente à un client final est soumise à la TVA. Si vous vendez en France, vous appliquez 20 % de TVA sur vos produits. Mais si vous vendez à un client en Allemagne, c’est le taux de TVA allemand qui s’applique.

Depuis juillet 2021, le seuil de 10 000 € a été supprimé et tous les vendeurs en ligne doivent facturer la TVA du pays du client dès la première vente.

Les dropshippers peuvent simplifier cette gestion grâce au guichet unique TVA (IOSS en anglais), qui permet de déclarer et payer la TVA pour tous les pays de l’UE en un seul endroit.

Taxe de vente aux États-Unis : une gestion complexe

Aux États-Unis, la taxe de vente (sales tax) ne s’applique pas automatiquement à toutes les ventes. Elle dépend du nexus fiscal, c’est-à-dire votre lien avec un État :

  • Si vous avez un nexus physique (bureau, stock, employés), vous devez collecter la taxe de cet État.

  • Si vous dépassez un seuil de chiffre d’affaires dans un État (souvent 100 000 $ ou 200 transactions), vous devez aussi y collecter la taxe.

Chaque État fixe ses propres règles et taux, qui varient de 0 % à 11 %.

Comment collecter et déclarer ces taxes?

  • Shopify, WooCommerce et autres plateformes e-commerce permettent d’automatiser la collecte de la TVA et de la taxe de vente.

  • Pour l’Europe, l’enregistrement au guichet unique IOSS facilite la déclaration.

  • Aux États-Unis, des outils comme TaxJar ou Avalara aident à gérer les obligations fiscales État par État.

Ignorer ces taxes peut entraîner des pénalités, d’où l’importance de bien comprendre où et quand vous devez les collecter.

Droits de douane et taxes à l’importation en dropshipping

Customs Duties and Import Taxes in Dropshipping

Importer des produits en dropshipping, c’est simple sur le papier : votre fournisseur en Chine ou aux États-Unis envoie directement la commande à votre client. Mais en réalité, certains colis peuvent être bloqués en douane et des frais supplémentaires peuvent s’appliquer.

Beaucoup de dropshippers ignorent cet aspect et c’est souvent au client final de payer ces frais au moment de la livraison. Résultat ? Des clients mécontents, des remboursements forcés et des litiges à répétition.

Pourquoi certains colis sont taxés et d’autres non?

Les droits de douane et taxes à l’importation sont calculés en fonction de plusieurs critères :

  • La valeur du colis : En Europe, par exemple, les commandes inférieures à 150 € sont exonérées de droits de douane mais restent soumises à la TVA. Aux États-Unis, les importations de moins de 800 $ ne sont généralement pas taxées.

  • Le type de produit : Certains articles, comme l’électronique ou les cosmétiques, ont des taux de taxation plus élevés.

  • Le pays d’origine : Certains accords commerciaux permettent de réduire ou d’exonérer les taxes sur certains produits importés.

Mais ce qui intéresse vraiment un dropshipper, c’est de savoir qui paie ces taxes et comment les éviter.

Qui paie les droits de douane en dropshipping?

En dropshipping, c’est souvent le client final qui doit régler les frais de douane à la livraison. Mais beaucoup de clients ne sont pas au courant et refusent parfois de payer, ce qui peut bloquer la livraison et causer des litiges.

Certains fournisseurs, notamment sur AliExpress, marquent les colis comme "cadeaux" ou déclarent une valeur inférieure pour éviter ces taxes. Sur le court terme, ça peut passer, mais sur le long terme, c’est risqué. En cas de contrôle, les colis peuvent être bloqués, voire détruits et votre business peut en pâtir.

Comment éviter les mauvaises surprises?

Pour éviter que vos clients ne découvrent des frais cachés à la livraison, voici quelques bonnes pratiques :

  1. Soyez transparent avec vos clients : Indiquez clairement dans vos conditions générales de vente que des frais de douane peuvent s’appliquer. Ça évite les litiges et protège votre réputation.

  2. Utilisez des fournisseurs avec des entrepôts locaux : Certains fournisseurs proposent des stocks en Europe, aux États-Unis ou au Canada. Certes, le prix est un peu plus élevé, mais vous évitez complètement les frais de douane pour vos clients.

  3. Vérifiez les taux de taxation avant d’expédier : Si vous vendez un produit coûteux, consultez les règles douanières du pays de votre client. Des outils comme TARIC (Europe) ou USITC (États-Unis) vous donnent les taux exacts par produit.

  4. Optez pour le bon incoterm : En dropshipping, le plus courant est DAP (Delivered At Place) ou c’est le client qui gère les frais de douane. Mais pour offrir une meilleure expérience client, vous pouvez choisir DDP (Delivered Duty Paid) et payer ces frais à l’avance.

Mieux vaut anticiper ces coûts que de laisser vos clients face à de mauvaises surprises. Une bonne gestion des taxes à l’importation vous évite des litiges, améliore l’expérience d’achat et renforce la confiance de vos clients.

Factures et documents fiscaux en dropshipping

Invoices and Documents in Dropshipping Taxes

Quand on parle de fiscalité en dropshipping, on pense souvent aux taxes et impôts… mais il y a un autre point essentiel : la gestion des factures et documents fiscaux. Une mauvaise gestion de ces papiers peut entraîner des complications avec l’administration fiscale, des litiges avec les clients et des problèmes avec votre fournisseur.

Si vous voulez éviter les ennuis et gérer votre business proprement, voici tout ce que vous devez savoir.

Qui doit émettre la facture en dropshipping?

C’est une question clé et beaucoup de dropshippers font l’erreur de laisser leur fournisseur gérer les factures. Mauvaise idée ! En tant que vendeur, c’est vous qui êtes responsable de la facturation auprès de votre client.

  • Le client achète sur votre boutique → Vous devez lui fournir une facture.

  • Vous achetez chez votre fournisseur → Il vous envoie une facture d’achat.

Cela signifie que vous devez émettre une facture pour chaque vente, même si c’est votre fournisseur qui expédie le produit.

Que doit contenir une facture?

Une facture conforme doit comporter plusieurs éléments obligatoires :

  • Les informations de votre entreprise (nom, adresse, numéro de TVA si applicable).

  • Les informations du client (nom, adresse).

  • Une description détaillée du produit vendu (nom, quantité, prix unitaire).

  • Le montant total avec et sans taxes (TVA si applicable).

  • Un numéro de facture unique et séquentiel.

Si vous vendez à l’international, il est aussi recommandé d’émettre vos factures en anglais et dans la devise de la transaction.

Faut-il inclure une facture dans le colis?

La réponse dépend du mode d’expédition et du fournisseur.

  • AliExpress et autres fournisseurs asiatiques : En général, aucune facture papier n’est incluse dans le colis, ce qui peut poser problème si le client en demande une.

  • Fournisseurs européens ou américains : Certains incluent une facture, mais elle est souvent au nom du fournisseur et pas du dropshipper.

Dans tous les cas, le mieux est de proposer une facture téléchargeable directement sur votre site ou de l’envoyer par email après la commande.

Comment automatiser la gestion des factures?

Générer une facture manuellement pour chaque commande peut vite devenir un cauchemar. Heureusement, il existe des outils qui gèrent automatiquement l’édition et l’envoi des factures :

  • Shopify : Possède des apps comme Sufio, Order Printer Pro ou Invoice Falcon pour générer et envoyer automatiquement les factures aux clients.

  • WooCommerce : Plugins comme WooCommerce PDF Invoices & Packing Slips pour créer des factures conformes.

  • Systèmes de comptabilité (QuickBooks, Sage, Zoho Books) : Permettent d’intégrer directement la facturation à votre gestion comptable.

Ces solutions vous font gagner du temps et assurent une facturation conforme aux règles fiscales en vigueur. Une bonne gestion des factures évite les problèmes administratifs et renforce la confiance des clients

Optimiser la gestion des taxes en dropshipping

Optimizing Dropshipping taxes Management

Les taxes en dropshipping, ça peut vite ressembler à un casse-tête. Trop d’entrepreneurs se retrouvent avec des surprises fiscales parce qu’ils ne savent pas quoi payer ou et comment l’optimiser. Mais bonne nouvelle : il existe des moyens simples et 100 % légaux de payer moins tout en restant en règle.

Choisir le bon statut : ne vous enfermez pas dans un mauvais système

Le statut de votre entreprise joue un rôle énorme sur votre fiscalité. Beaucoup commencent en auto-entrepreneur parce que c’est simple, mais ce n’est pas toujours la meilleure solution quand votre activité décolle.

  • Auto-entrepreneur : Facile à gérer, mais attention aux plafonds et à l’imposition forfaitaire (qui peut être un piège si vos marges sont faibles).

  • SASU/EURL : Un peu plus de paperasse, mais permet de déduire plus de charges et d’optimiser la fiscalité.

  • LLC aux États-Unis : Si vous vendez majoritairement aux USA, ça peut être une option intéressante, mais il faut bien comprendre les obligations associées.

Moralité ? Si vous faites juste quelques ventes, l’auto-entreprise suffit. Mais si vous commencez à bien gagner votre vie, passer en société vous fera économiser beaucoup d’impôts sur le long terme.

Déduire ses charges : arrêtez de payer plus que nécessaire

Une des plus grosses erreurs en dropshipping, c’est de ne pas déclarer ses dépenses. Pourtant, chaque euro investi dans votre business peut être déduit de vos impôts:

  • Publicités Facebook, TikTok, Google Ads → Déductible à 100 %.

  • Frais Shopify, WooCommerce, logiciels, abonnements.

  • Commissions Stripe, PayPal, frais bancaires.

  • Coût des produits et frais de livraison.

  • Formations, séminaires, événements e-commerce.

Plus vous déduisez de charges, moins vous payez d’impôts sur vos bénéfices.

Gérer la TVA et la taxe de vente sans prise de tête

Si vous vendez à l’international, il faut gérer la TVA et la taxe de vente intelligemment.

  • En Europe : Le guichet unique IOSS permet de centraliser la gestion de la TVA sur toutes vos ventes dans l’UE. Un must.

  • Aux États-Unis : La taxe de vente dépend des États et c’est vite un enfer. Automatisez avec TaxJar ou Avalara pour éviter les erreurs.

  • Faites livrer depuis des entrepôts locaux : Évitez la TVA et les frais de douane pour vos clients en travaillant avec des fournisseurs qui ont des stocks en Europe ou aux USA.

Automatiser pour ne plus perdre de temps

Personne n’a envie de passer ses journées à gérer des factures et des déclarations fiscales. Heureusement, il existe des outils qui font le boulot à votre place :

  • QuickBooks, Xero, Zoho Books → Pour une gestion comptable automatisée.

  • Sufio, Order Printer Pro (Shopify) → Pour générer et envoyer des factures automatiquement.

  • TaxJar, Avalara → Pour automatiser la collecte et la déclaration des taxes de vente aux États-Unis.

Les pires erreurs fiscales à éviter en dropshipping

Les taxes, c’est déjà assez compliqué… alors autant éviter les erreurs classiques qui peuvent vous coûter cher.

Ne pas collecter la TVA ou la taxe de vente

Certaines personnes pensent qu’en dropshipping, on peut ignorer les taxes et encaisser son chiffre d’affaires tranquillement. Mauvaise idée.

  • En Europe, toute vente à un particulier est soumise à la TVA. Ne pas la facturer, c’est risquer un redressement fiscal.

  • Aux États-Unis, si vous avez un nexus fiscal dans un État, vous devez y collecter la taxe de vente.

Vérifiez bien vos obligations fiscales et utilisez des outils comme TaxJar ou Avalara pour automatiser la collecte.

Ne pas déclarer ses revenus

Vous pensez que le dropshipping, c’est "de l’argent facile" qu’on peut encaisser sans le déclarer ? Mauvaise idée.

  • Les plateformes de paiement (Stripe, PayPal…) déclarent vos revenus aux autorités fiscales.

  • Un simple contrôle peut vous coûter très cher en redressement et pénalités.

Il est indispensable de déclarer ses bénéfices et de tenir une comptabilité à jour avec un outil adapté comme QuickBooks ou Xero.

Laisser son fournisseur gérer la facturation

C’est votre boutique, c’est vous qui vendez au client. Donc, c’est à vous d’émettre la facture, pas à votre fournisseur.

Beaucoup de dropshippers se reposent sur AliExpress ou Alibaba, mais ces plateformes ne génèrent pas de factures en votre nom. Résultat ? Un client B2B ou une administration peut vous la réclamer… et là, gros problème.

Utiliser une solution comme Sufio, Order Printer Pro (Shopify) ou WooCommerce PDF Invoices permet d’automatiser cette tâche et d’éviter les soucis.

Ignorer les droits de douane et taxes à l’importation

Vos clients commandent et, surprise, le colis est bloqué en douane avec des frais supplémentaires. Qui paie ?

  • Si vous vendez en DAP (Delivered At Place)C’est le client qui doit payer les frais de douane. Mauvaise expérience si vous ne l’avez pas prévenu.

  • Si vous vendez en DDP (Delivered Duty Paid)C’est vous qui prenez en charge les frais, mais cela doit être calculé en amont.

Ajoutez une mention claire sur votre site expliquant que des taxes d’importation peuvent s’appliquer ou choisissez des fournisseurs avec des entrepôts locaux pour éviter ces frais.

Ne pas optimiser sa fiscalité

Trop de dropshippers payent plus d’impôts qu’ils ne devraient parce qu’ils ne déduisent pas leurs charges.

  • Publicité Facebook, Shopify, Stripe, formations… tout ça est déductible.

  • Rester en auto-entrepreneur trop longtemps peut coûter plus cher qu’une société bien optimisée.

Il est essentiel de déduire un maximum de charges et d’envisager un statut juridique plus avantageux si votre activité grandit.

Conclusion

Gérer les taxes en dropshipping est une étape incontournable pour éviter les mauvaises surprises et maximiser ses profits. Voici ce qu’il faut retenir :

  • Déclaration de revenu : vous devez déclarer vos revenus, même si vous vendez uniquement en ligne.

  • TVA et taxe de vente : renseignez-vous sur vos obligations selon votre pays et utilisez des outils pour automatiser la collecte.

  • Droits de douane : informez vos clients ou privilégiez des fournisseurs avec des entrepôts locaux.

  • Facturation : c’est à vous de fournir une facture conforme, pas à votre fournisseur.

  • Optimisation fiscale : déduisez vos charges et choisissez le bon statut pour payer moins d’impôts.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous évitez les erreurs courantes et gérez votre activité de façon professionnelle et rentable.

FAQ

Comment récupérer la TVA en dropshipping?

Si vous achetez vos produits auprès de fournisseurs en dehors de l’UE, vous payez la TVA à l’importation. Pour la récupérer, vous devez :

  • Être assujetti à la TVA et disposer d’un numéro de TVA intracommunautaire.

  • Faire figurer la TVA sur vos factures d’achat et la comptabiliser dans votre déclaration de TVA.

  • Utiliser le mécanisme d’autoliquidation (reverse charge) si vous achetez à un fournisseur européen.

Si vous utilisez le guichet unique IOSS, la TVA est directement collectée sur vos ventes, simplifiant ainsi les démarches.

Comment déclarer ses revenus en dropshipping?

Tout revenu généré par le dropshipping doit être déclaré aux impôts, même si vous vendez en ligne et que vos fournisseurs sont à l’étranger.

  • Auto-entrepreneur : Déclaration mensuelle ou trimestrielle via l’URSSAF (chiffre d’affaires brut).

  • Société (SASU, EURL etc.) : Déclaration annuelle de résultat et comptabilité obligatoire.

  • Résident fiscal hors de France : Déclaration selon les règles du pays d’immatriculation de votre entreprise.

Ne pas déclarer ses revenus peut entraîner des sanctions fiscales et des pénalités.

Quelle marge pour le dropshipping?

La marge en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Coût du produit + frais de livraison.

  • Publicité et acquisition client (Facebook Ads, Google Ads etc.).

  • Taxes et frais de transaction (TVA, Stripe, PayPal etc.).

En général, une marge de 30 à 50 % est recommandée pour rester rentable. Certains produits peuvent atteindre 70 % ou plus si vous ciblez des niches peu concurrentielles.

Est-ce rentable de faire du dropshipping?

Oui, le dropshipping peut être très rentable, mais ce n’est pas un revenu passif. Pour réussir, il faut :

  • Choisir des produits avec une bonne marge et une forte demande.

  • Optimiser ses coûts publicitaires pour ne pas réduire sa rentabilité.

  • Gérer correctement ses taxes et sa facturation pour éviter les pertes inutiles.

L’impôt sur le revenu en dropshipping

Income Tax in Dropshipping

Comme toute activité commerciale, le dropshipping génère des revenus et ces revenus sont imposables. L’impôt sur le revenu est l’une des principales obligations fiscales auxquelles vous devez faire face en tant que dropshipper.

Comment fonctionne l’impôt sur le revenu pour un dropshipper?

L’impôt sur le revenu en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Votre statut juridique : auto-entrepreneur, société, indépendant…

  • Le pays où vous êtes enregistré : les taux d’imposition varient d’un pays à l’autre.

  • Votre chiffre d’affaires et vos bénéfices : plus vous gagnez, plus vous êtes imposé.

En France, par exemple, si vous êtes auto-entrepreneur, vous êtes soumis à un prélèvement forfaitaire qui regroupe impôts et cotisations sociales. Pour une société (SASU, EURL etc.), l’imposition se fait sur les bénéfices nets via l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu selon l’option choisie.

Aux États-Unis, les dropshippers doivent déclarer leurs revenus auprès de l’IRS. Selon votre structure (LLC, sole proprietorship, corporation), les règles fiscales changent.

Comment calculer l’impôt sur le revenu en dropshipping?

Le calcul de l’impôt sur le revenu est basé sur votre bénéfice net, c’est-à-dire votre chiffre d’affaires après déduction de vos charges.

Exemple :

  • Vous réalisez un chiffre d’affaires de 100 000 €.

  • Vous avez 30 000 € de dépenses (publicité, abonnement Shopify, frais de transaction, coût des produits…).

  • Votre bénéfice net est de 70 000 €.

L’impôt est alors calculé sur ces 70 000 €, selon le taux d’imposition applicable à votre statut et à votre pays.

En France, pour un auto-entrepreneur, l’impôt forfaitaire peut être de 12,8 % du chiffre d’affaires (en plus des charges sociales). Pour une société, il sera appliqué sur le bénéfice net selon le barème de l’impôt sur les sociétés (15 % jusqu'à 42 500 €, puis 25 % au-delà).

Comment optimiser et réduire légalement l’impôt sur le revenu?

Il existe plusieurs stratégies pour optimiser votre fiscalité en dropshipping :

  1. Déduire toutes les charges possibles : publicité Facebook, logiciels (Shopify outils SEO), frais de transaction, abonnements, fournisseurs…

  2. Choisir le bon statut juridique : une société peut permettre une optimisation fiscale par rapport à une auto-entreprise.

  3. Ouvrir un compte bancaire dédié : une meilleure gestion comptable permet d’anticiper les paiements d’impôts et d’éviter les mauvaises surprises.

  4. Investir dans son business : réinvestir dans la publicité ou des outils peut réduire votre bénéfice imposable.

  5. Consulter un expert-comptable : indispensable si votre activité décolle pour structurer efficacement vos finances.

La taxe de vente et la TVA en dropshipping

Sales Tax and Dropshipping VAT

Lorsqu’un client achète un produit, une taxe peut s’appliquer sur la vente. Selon le pays où vous vendez, cette taxe prend plusieurs formes :

  • TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en Europe.

  • Sales tax (taxe de vente) aux États-Unis et au Canada.

Chaque région applique ses propres règles, ce qui complique la gestion pour les dropshippers qui vendent à l’international.

TVA en Europe : comment ça fonctionne ?

En Europe, toute vente à un client final est soumise à la TVA. Si vous vendez en France, vous appliquez 20 % de TVA sur vos produits. Mais si vous vendez à un client en Allemagne, c’est le taux de TVA allemand qui s’applique.

Depuis juillet 2021, le seuil de 10 000 € a été supprimé et tous les vendeurs en ligne doivent facturer la TVA du pays du client dès la première vente.

Les dropshippers peuvent simplifier cette gestion grâce au guichet unique TVA (IOSS en anglais), qui permet de déclarer et payer la TVA pour tous les pays de l’UE en un seul endroit.

Taxe de vente aux États-Unis : une gestion complexe

Aux États-Unis, la taxe de vente (sales tax) ne s’applique pas automatiquement à toutes les ventes. Elle dépend du nexus fiscal, c’est-à-dire votre lien avec un État :

  • Si vous avez un nexus physique (bureau, stock, employés), vous devez collecter la taxe de cet État.

  • Si vous dépassez un seuil de chiffre d’affaires dans un État (souvent 100 000 $ ou 200 transactions), vous devez aussi y collecter la taxe.

Chaque État fixe ses propres règles et taux, qui varient de 0 % à 11 %.

Comment collecter et déclarer ces taxes?

  • Shopify, WooCommerce et autres plateformes e-commerce permettent d’automatiser la collecte de la TVA et de la taxe de vente.

  • Pour l’Europe, l’enregistrement au guichet unique IOSS facilite la déclaration.

  • Aux États-Unis, des outils comme TaxJar ou Avalara aident à gérer les obligations fiscales État par État.

Ignorer ces taxes peut entraîner des pénalités, d’où l’importance de bien comprendre où et quand vous devez les collecter.

Droits de douane et taxes à l’importation en dropshipping

Customs Duties and Import Taxes in Dropshipping

Importer des produits en dropshipping, c’est simple sur le papier : votre fournisseur en Chine ou aux États-Unis envoie directement la commande à votre client. Mais en réalité, certains colis peuvent être bloqués en douane et des frais supplémentaires peuvent s’appliquer.

Beaucoup de dropshippers ignorent cet aspect et c’est souvent au client final de payer ces frais au moment de la livraison. Résultat ? Des clients mécontents, des remboursements forcés et des litiges à répétition.

Pourquoi certains colis sont taxés et d’autres non?

Les droits de douane et taxes à l’importation sont calculés en fonction de plusieurs critères :

  • La valeur du colis : En Europe, par exemple, les commandes inférieures à 150 € sont exonérées de droits de douane mais restent soumises à la TVA. Aux États-Unis, les importations de moins de 800 $ ne sont généralement pas taxées.

  • Le type de produit : Certains articles, comme l’électronique ou les cosmétiques, ont des taux de taxation plus élevés.

  • Le pays d’origine : Certains accords commerciaux permettent de réduire ou d’exonérer les taxes sur certains produits importés.

Mais ce qui intéresse vraiment un dropshipper, c’est de savoir qui paie ces taxes et comment les éviter.

Qui paie les droits de douane en dropshipping?

En dropshipping, c’est souvent le client final qui doit régler les frais de douane à la livraison. Mais beaucoup de clients ne sont pas au courant et refusent parfois de payer, ce qui peut bloquer la livraison et causer des litiges.

Certains fournisseurs, notamment sur AliExpress, marquent les colis comme "cadeaux" ou déclarent une valeur inférieure pour éviter ces taxes. Sur le court terme, ça peut passer, mais sur le long terme, c’est risqué. En cas de contrôle, les colis peuvent être bloqués, voire détruits et votre business peut en pâtir.

Comment éviter les mauvaises surprises?

Pour éviter que vos clients ne découvrent des frais cachés à la livraison, voici quelques bonnes pratiques :

  1. Soyez transparent avec vos clients : Indiquez clairement dans vos conditions générales de vente que des frais de douane peuvent s’appliquer. Ça évite les litiges et protège votre réputation.

  2. Utilisez des fournisseurs avec des entrepôts locaux : Certains fournisseurs proposent des stocks en Europe, aux États-Unis ou au Canada. Certes, le prix est un peu plus élevé, mais vous évitez complètement les frais de douane pour vos clients.

  3. Vérifiez les taux de taxation avant d’expédier : Si vous vendez un produit coûteux, consultez les règles douanières du pays de votre client. Des outils comme TARIC (Europe) ou USITC (États-Unis) vous donnent les taux exacts par produit.

  4. Optez pour le bon incoterm : En dropshipping, le plus courant est DAP (Delivered At Place) ou c’est le client qui gère les frais de douane. Mais pour offrir une meilleure expérience client, vous pouvez choisir DDP (Delivered Duty Paid) et payer ces frais à l’avance.

Mieux vaut anticiper ces coûts que de laisser vos clients face à de mauvaises surprises. Une bonne gestion des taxes à l’importation vous évite des litiges, améliore l’expérience d’achat et renforce la confiance de vos clients.

Factures et documents fiscaux en dropshipping

Invoices and Documents in Dropshipping Taxes

Quand on parle de fiscalité en dropshipping, on pense souvent aux taxes et impôts… mais il y a un autre point essentiel : la gestion des factures et documents fiscaux. Une mauvaise gestion de ces papiers peut entraîner des complications avec l’administration fiscale, des litiges avec les clients et des problèmes avec votre fournisseur.

Si vous voulez éviter les ennuis et gérer votre business proprement, voici tout ce que vous devez savoir.

Qui doit émettre la facture en dropshipping?

C’est une question clé et beaucoup de dropshippers font l’erreur de laisser leur fournisseur gérer les factures. Mauvaise idée ! En tant que vendeur, c’est vous qui êtes responsable de la facturation auprès de votre client.

  • Le client achète sur votre boutique → Vous devez lui fournir une facture.

  • Vous achetez chez votre fournisseur → Il vous envoie une facture d’achat.

Cela signifie que vous devez émettre une facture pour chaque vente, même si c’est votre fournisseur qui expédie le produit.

Que doit contenir une facture?

Une facture conforme doit comporter plusieurs éléments obligatoires :

  • Les informations de votre entreprise (nom, adresse, numéro de TVA si applicable).

  • Les informations du client (nom, adresse).

  • Une description détaillée du produit vendu (nom, quantité, prix unitaire).

  • Le montant total avec et sans taxes (TVA si applicable).

  • Un numéro de facture unique et séquentiel.

Si vous vendez à l’international, il est aussi recommandé d’émettre vos factures en anglais et dans la devise de la transaction.

Faut-il inclure une facture dans le colis?

La réponse dépend du mode d’expédition et du fournisseur.

  • AliExpress et autres fournisseurs asiatiques : En général, aucune facture papier n’est incluse dans le colis, ce qui peut poser problème si le client en demande une.

  • Fournisseurs européens ou américains : Certains incluent une facture, mais elle est souvent au nom du fournisseur et pas du dropshipper.

Dans tous les cas, le mieux est de proposer une facture téléchargeable directement sur votre site ou de l’envoyer par email après la commande.

Comment automatiser la gestion des factures?

Générer une facture manuellement pour chaque commande peut vite devenir un cauchemar. Heureusement, il existe des outils qui gèrent automatiquement l’édition et l’envoi des factures :

  • Shopify : Possède des apps comme Sufio, Order Printer Pro ou Invoice Falcon pour générer et envoyer automatiquement les factures aux clients.

  • WooCommerce : Plugins comme WooCommerce PDF Invoices & Packing Slips pour créer des factures conformes.

  • Systèmes de comptabilité (QuickBooks, Sage, Zoho Books) : Permettent d’intégrer directement la facturation à votre gestion comptable.

Ces solutions vous font gagner du temps et assurent une facturation conforme aux règles fiscales en vigueur. Une bonne gestion des factures évite les problèmes administratifs et renforce la confiance des clients

Optimiser la gestion des taxes en dropshipping

Optimizing Dropshipping taxes Management

Les taxes en dropshipping, ça peut vite ressembler à un casse-tête. Trop d’entrepreneurs se retrouvent avec des surprises fiscales parce qu’ils ne savent pas quoi payer ou et comment l’optimiser. Mais bonne nouvelle : il existe des moyens simples et 100 % légaux de payer moins tout en restant en règle.

Choisir le bon statut : ne vous enfermez pas dans un mauvais système

Le statut de votre entreprise joue un rôle énorme sur votre fiscalité. Beaucoup commencent en auto-entrepreneur parce que c’est simple, mais ce n’est pas toujours la meilleure solution quand votre activité décolle.

  • Auto-entrepreneur : Facile à gérer, mais attention aux plafonds et à l’imposition forfaitaire (qui peut être un piège si vos marges sont faibles).

  • SASU/EURL : Un peu plus de paperasse, mais permet de déduire plus de charges et d’optimiser la fiscalité.

  • LLC aux États-Unis : Si vous vendez majoritairement aux USA, ça peut être une option intéressante, mais il faut bien comprendre les obligations associées.

Moralité ? Si vous faites juste quelques ventes, l’auto-entreprise suffit. Mais si vous commencez à bien gagner votre vie, passer en société vous fera économiser beaucoup d’impôts sur le long terme.

Déduire ses charges : arrêtez de payer plus que nécessaire

Une des plus grosses erreurs en dropshipping, c’est de ne pas déclarer ses dépenses. Pourtant, chaque euro investi dans votre business peut être déduit de vos impôts:

  • Publicités Facebook, TikTok, Google Ads → Déductible à 100 %.

  • Frais Shopify, WooCommerce, logiciels, abonnements.

  • Commissions Stripe, PayPal, frais bancaires.

  • Coût des produits et frais de livraison.

  • Formations, séminaires, événements e-commerce.

Plus vous déduisez de charges, moins vous payez d’impôts sur vos bénéfices.

Gérer la TVA et la taxe de vente sans prise de tête

Si vous vendez à l’international, il faut gérer la TVA et la taxe de vente intelligemment.

  • En Europe : Le guichet unique IOSS permet de centraliser la gestion de la TVA sur toutes vos ventes dans l’UE. Un must.

  • Aux États-Unis : La taxe de vente dépend des États et c’est vite un enfer. Automatisez avec TaxJar ou Avalara pour éviter les erreurs.

  • Faites livrer depuis des entrepôts locaux : Évitez la TVA et les frais de douane pour vos clients en travaillant avec des fournisseurs qui ont des stocks en Europe ou aux USA.

Automatiser pour ne plus perdre de temps

Personne n’a envie de passer ses journées à gérer des factures et des déclarations fiscales. Heureusement, il existe des outils qui font le boulot à votre place :

  • QuickBooks, Xero, Zoho Books → Pour une gestion comptable automatisée.

  • Sufio, Order Printer Pro (Shopify) → Pour générer et envoyer des factures automatiquement.

  • TaxJar, Avalara → Pour automatiser la collecte et la déclaration des taxes de vente aux États-Unis.

Les pires erreurs fiscales à éviter en dropshipping

Les taxes, c’est déjà assez compliqué… alors autant éviter les erreurs classiques qui peuvent vous coûter cher.

Ne pas collecter la TVA ou la taxe de vente

Certaines personnes pensent qu’en dropshipping, on peut ignorer les taxes et encaisser son chiffre d’affaires tranquillement. Mauvaise idée.

  • En Europe, toute vente à un particulier est soumise à la TVA. Ne pas la facturer, c’est risquer un redressement fiscal.

  • Aux États-Unis, si vous avez un nexus fiscal dans un État, vous devez y collecter la taxe de vente.

Vérifiez bien vos obligations fiscales et utilisez des outils comme TaxJar ou Avalara pour automatiser la collecte.

Ne pas déclarer ses revenus

Vous pensez que le dropshipping, c’est "de l’argent facile" qu’on peut encaisser sans le déclarer ? Mauvaise idée.

  • Les plateformes de paiement (Stripe, PayPal…) déclarent vos revenus aux autorités fiscales.

  • Un simple contrôle peut vous coûter très cher en redressement et pénalités.

Il est indispensable de déclarer ses bénéfices et de tenir une comptabilité à jour avec un outil adapté comme QuickBooks ou Xero.

Laisser son fournisseur gérer la facturation

C’est votre boutique, c’est vous qui vendez au client. Donc, c’est à vous d’émettre la facture, pas à votre fournisseur.

Beaucoup de dropshippers se reposent sur AliExpress ou Alibaba, mais ces plateformes ne génèrent pas de factures en votre nom. Résultat ? Un client B2B ou une administration peut vous la réclamer… et là, gros problème.

Utiliser une solution comme Sufio, Order Printer Pro (Shopify) ou WooCommerce PDF Invoices permet d’automatiser cette tâche et d’éviter les soucis.

Ignorer les droits de douane et taxes à l’importation

Vos clients commandent et, surprise, le colis est bloqué en douane avec des frais supplémentaires. Qui paie ?

  • Si vous vendez en DAP (Delivered At Place)C’est le client qui doit payer les frais de douane. Mauvaise expérience si vous ne l’avez pas prévenu.

  • Si vous vendez en DDP (Delivered Duty Paid)C’est vous qui prenez en charge les frais, mais cela doit être calculé en amont.

Ajoutez une mention claire sur votre site expliquant que des taxes d’importation peuvent s’appliquer ou choisissez des fournisseurs avec des entrepôts locaux pour éviter ces frais.

Ne pas optimiser sa fiscalité

Trop de dropshippers payent plus d’impôts qu’ils ne devraient parce qu’ils ne déduisent pas leurs charges.

  • Publicité Facebook, Shopify, Stripe, formations… tout ça est déductible.

  • Rester en auto-entrepreneur trop longtemps peut coûter plus cher qu’une société bien optimisée.

Il est essentiel de déduire un maximum de charges et d’envisager un statut juridique plus avantageux si votre activité grandit.

Conclusion

Gérer les taxes en dropshipping est une étape incontournable pour éviter les mauvaises surprises et maximiser ses profits. Voici ce qu’il faut retenir :

  • Déclaration de revenu : vous devez déclarer vos revenus, même si vous vendez uniquement en ligne.

  • TVA et taxe de vente : renseignez-vous sur vos obligations selon votre pays et utilisez des outils pour automatiser la collecte.

  • Droits de douane : informez vos clients ou privilégiez des fournisseurs avec des entrepôts locaux.

  • Facturation : c’est à vous de fournir une facture conforme, pas à votre fournisseur.

  • Optimisation fiscale : déduisez vos charges et choisissez le bon statut pour payer moins d’impôts.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous évitez les erreurs courantes et gérez votre activité de façon professionnelle et rentable.

FAQ

Comment récupérer la TVA en dropshipping?

Si vous achetez vos produits auprès de fournisseurs en dehors de l’UE, vous payez la TVA à l’importation. Pour la récupérer, vous devez :

  • Être assujetti à la TVA et disposer d’un numéro de TVA intracommunautaire.

  • Faire figurer la TVA sur vos factures d’achat et la comptabiliser dans votre déclaration de TVA.

  • Utiliser le mécanisme d’autoliquidation (reverse charge) si vous achetez à un fournisseur européen.

Si vous utilisez le guichet unique IOSS, la TVA est directement collectée sur vos ventes, simplifiant ainsi les démarches.

Comment déclarer ses revenus en dropshipping?

Tout revenu généré par le dropshipping doit être déclaré aux impôts, même si vous vendez en ligne et que vos fournisseurs sont à l’étranger.

  • Auto-entrepreneur : Déclaration mensuelle ou trimestrielle via l’URSSAF (chiffre d’affaires brut).

  • Société (SASU, EURL etc.) : Déclaration annuelle de résultat et comptabilité obligatoire.

  • Résident fiscal hors de France : Déclaration selon les règles du pays d’immatriculation de votre entreprise.

Ne pas déclarer ses revenus peut entraîner des sanctions fiscales et des pénalités.

Quelle marge pour le dropshipping?

La marge en dropshipping dépend de plusieurs facteurs :

  • Coût du produit + frais de livraison.

  • Publicité et acquisition client (Facebook Ads, Google Ads etc.).

  • Taxes et frais de transaction (TVA, Stripe, PayPal etc.).

En général, une marge de 30 à 50 % est recommandée pour rester rentable. Certains produits peuvent atteindre 70 % ou plus si vous ciblez des niches peu concurrentielles.

Est-ce rentable de faire du dropshipping?

Oui, le dropshipping peut être très rentable, mais ce n’est pas un revenu passif. Pour réussir, il faut :

  • Choisir des produits avec une bonne marge et une forte demande.

  • Optimiser ses coûts publicitaires pour ne pas réduire sa rentabilité.

  • Gérer correctement ses taxes et sa facturation pour éviter les pertes inutiles.

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